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    CRITIQUE LITTÉRAIRE
    Geisha - Arthur Golden




    Critique publiée par Woland le 04-01-2007

    Ce qui étonne, et même stupéfie, dans "Geisha", c'est qu'un homme ait pu se placer avec tant de facilité à la place d'une femme, à plus forte raison d'une femme d'une génération et d'une civilisation fondamentalement différentes des siennes.

    Le roman d'Arthur Golden conte en effet l'histoire d'une petite Japonaise aux yeux gris - couleur rarissime au Japon - Chiyo qui, née dans un obscur village de pêcheurs, à Yoroido, au début du XXème siècle, deviendra l'une des geishas les plus en vue de Gion avant de s'installer aux Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale et de monter à New-York, avec l'aide de son protecteur (= danna en japonais) une petite maison de thé très cotée.

    Chiyo, dont la mère est mourante, est tout d'abord remarqué par un notable de son village, M. Tanaka, lequel a eu une enfance malheureuse et se dit que, élevée décemment, cette enfant aux yeux si beaux et si étranges devrait finir par accéder à un bon niveau de vie. A cette époque, pour une fillette, il n'y a pas trente-six moyens de réussir : Tanaka convainc le père de l'enfant de les vendre, elle et sa soeur, à une okya (=maison de geishas) de Gion, à Kyoto, tenue par Mme Nitta.

    Tandis que sa soeur, bien moins jolie, prend le chemin d'un bordel banal, Chiyo commence le dur apprentissage de geisha dans une maison où elle s'attire tout de suite la haine de la geisha en titre, Yatsumomo. Elle rêvera longtemps de s'échapper, tentera même de le faire jusqu'au moment où sa rencontre avec "le président" dans une rue de Gion, alors qu'elle n'a que 14 ans, lui donnera les motivations qui lui manquaient.

    "Coachée" si l'on peut dire par Mameha, l'une des plus célèbres courtisanes de l'époque qui est aussi la grande ennemie de Yatsumomo, elle passe du statut de simple servante à celui, tant enviée, d'apprenti-geisha, suivant sa "grande soeur" (on nommait ainsi les geishas confirmées qui se chargeaient d'enseigner leur art aux apprenties) dans les maisons de thé où elle apprend à charmer et à plaire. Enfin, elle devient elle-même geisha et prend alors le nom de Sayuri.

    Mais ses aventures ne sont pas finies et je gâcherais votre plaisir en vous les dévoilant.

    A la différence du "Miroir des Courtisanes" de la Japonaise Sawako Ariyoshi, "Geisha" a une fin relativement clémente. Toutefois, au même degré que le "Miroir ...", ce roman décrit avec minutie l'univers des geishas où le moins que l'on puisse dire, c'est que tout n'est pas toujours rose. C'est aussi un regard assez pénétrant posé sur les coutumes sexuelles de ce que les Chinois appellent "le monde des Fleurs" et une excellente peinture de moeurs. C'est enfin un livre qui se lit vite et avec grand plaisir et qui ne laisse jamais le lecteur sur sa faim - sauf peut-être en ce qui concerne le retournement du personnage de Nobu, qui m'a paru, je l'avoue, très peu crédible. Mais enfin, la "happy end" à l'américaine exigeait, je suppose, son éviction. Wink

    Si vous ne connaissez rien de la tradition nipponne des geishas - lesquelles ne sont pas de banales prostituées - ce livre constitue un bon début pour vous y intéresser. Il ne faudrait pas cependant en rester là. Le roman de Sawako Arioshi est aussi à lire et il existe même un curieux récit, d'une Anglaise ou d'une Américaine qui, dans les années 70, s'acharna à devenir elle-même geisha. Mais le titre m'échappe, hélas !

    Bonne lecture !


    Le critique : Woland
    Note :
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