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    CRITIQUE LITTÉRAIRE
    Koko - Peter Straub




    Critique publiée par Woland le 27-08-2005

    "Koko" est paru chez Pocket il y a quelques années et je n'ai pu le dénicher que dans une librairie d'occasion - chez Gibert-Jeune pour ne pas la citer. Il s'agit du premier tome de la trilogie "Blue Rose."

    Si "Ghost Story," premier roman célèbre de Straub, est bien un récit d'horreur qui reprend les codes habituels à ce type de récit et rend hommage à quelques maîtres, "Koko", lui, tient bien plus du thriller classique avec tueur en série complètement fêlé.

    Le roman débute par un rassemblement officiel de vétérans du Viêt-Nam qui permet aux survivant d'une compagnie de se retrouver et de se pencher sur une série de meurtres particulièrement sanglants commis récemment en Thaïlande. Le modus operandi est toujours le même : la victime est mutilée (oreilles et yeux) post mortem et l'on retrouve dans sa bouche une carte à jouer qui porte au verso le mot "Koko" en guise de signature.

    C'est l'ancien lieutenant Harry Beevers - personnage au demeurant des plus antipathiques, je vous laisse le découvrir - qui propose à ses anciens camarades - Michael Poole, un pédiatre en renom, Tina Pumo, un restaurateur connu et Conor Linklater, simple ouvrier - de se lancer à la poursuite du tueur. Pour Beevers, reconverti dans le civil en qualité d'avocat et exemple-type de l'arriviste à l'américaine, il n'y a pas de doute : Koko n'est autre que leur ancien camarade, Timothy Underhill. Après la déroute, Underhill était devenu écrivain mais s'était installé à Bangkock.

    Seulement, dès le départ, Straub nous fait comprendre que, à l'exception du détestable Harry Beevers, personne ne croit Tim capable de telles horreurs ...

    Malgré quelques longueurs - Straub aime à raconter et a du mal à quitter ses personnages - "Koko" demeure un roman passionnant, à recommander à tous les amateurs de polars dits "psychologiques", surtout s'ils apprécient les "pavés." La richesse des personnages et la façon tout à fait exceptionnelle, à la fois pleine de tendresse et d'une incommensurable tristesse, avec laquelle Straub décortique leurs labyrinthes comportementaux ainsi que la guerre du Viêt-Nam et l'intolérable pression de la religion aux USA ne peuvent que retenir l'attention.


    Le critique : Woland
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