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    CRITIQUE LITTÉRAIRE
    Le Roman Gothique Anglais - Maurice Lévy




    Critique publiée par Woland le 13-02-2006

    J'ai acheté ce pavé de 700 pages environ cet été mais, jusqu'à ces jours derniers, je n'avais pas encore été tentée de le lire jusqu'au bout. C'est fait cependant et, si l'ouvrage n'est pas d'un style particulièrement emballant, il se révèle une véritable petite mine pour les aficionados du roman gothique, genre qui préfigure les grands succès d'épouvante et d'horreur du XXème siècle.

    Lévy évoque tout d'abord Horace Walpole, auteur de l'immortel "Château d'Otrante", devenu quasi illisible aujourd'hui sauf pour les fans et les chercheurs. C'est le seul roman de son auteur. Paru en 1764, il donna le branle de la vogue gothique qui allait submerger l'Europe jusqu'au tout début du XIXème siècle, où le "Frankenstein" de Mary Shelley en sonnera paradoxalement le glas.

    Mais les parties les plus intéressantes de cette histoire du roman gothique sont incontestablement celles que Lévy consacre à Matthew Gregory Lewis, auteur du "Moine" et bien entendu à Charles Maturin, pasteur protestant irlandais qui allait produire ce chef-d'oeuvre du gothique littéraire qu'est "Melmoth ou l'Homme Errant."

    L'analyse du "Moine" y souligne une fois de plus l'étrange emmêlement du sadisme, de la nécrophilie et du gothique : les châteaux, les couvents et les caveaux qui parsèment l'oeuvre du Divin Marquis sont bel et bien les jumeaux de ces constructions noires et désertées où errent les spectres du gothique anglais. Un peu plus de puritanisme cependant, anglicanisme oblige. Au demeurant, on ne peut que sourire devant les libertés que ces anti-papistes convaincus prennent avec, par exemple, le secret de la confession, les horaires habituels au rituel catholique, etc, etc ... La fascination des ors et des pompes vaticanes est encore bien présente au pays d'Elisabeth Iere. Laughing

    Si l'on est un peu déçu par la personnalité geignarde qui fut celle du révérend Charles Maturin, cette histoire du gothique ne peut en revanche qu'inciter à lire et relire son "Melmoth." Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Oscar Wilde en exil prit plus tard le pseudonyme de Sébastien Melmoth (le prénom peut-être en hommage à St Sébastien percé de flêches, une "icône gay" comme nous dirions aujourd'hui et le nom saluant sans équivoque ce damné magnifique qu'est le Melmoth de Mathurin.)

    Si ce type de romans vous est encore inconnu et si vous désirez juger de lectu, vous pouvez vous les procurer dans la collection Bouquins.

    Les meilleurs et les plus lisibles à notre époque : "Le Moine" et "Melmoth."


    Le critique : Woland
    Note :
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