Commentaire de Woland :
Eh ! bien, vraiment, c'est prometteur - même si une petite relecture est nécessaire pour gommer quelques fautes d'orthographe. ;o) Onirique, poétique, ce texte ne s'en attache pas moins à une question d'actualité : pourquoi les monstres de notre littérature font-ils de moins en moins peur ? Serait-ce parce que l'Homme se dépasse lui-même chaque jour dans une monstruosité devenue banale ?
La Créature de Frankestein, Dracula, les Parques échangent des dialogues grinçants. Tous s'ennuient et passent tristement le temps dans d'interminables parties de cartes. A moins qu'ils ne se créent de faux procès sous l'oeil complaisant d'une infirmière qui symbolise la Mort et qui paraît seule responsable de cette maison de retraite très spécialisée. Au sein des monstres, Méduse elle-même est isolée car tous ont peur de se faire pétrifier. Même chez les monstres, il y a toujours plus misérable que soit. Néanmoins, en dépit de la volonté de Mary Shelley, revenue d'entre les morts, tous resteront à l'hospice.
Concis, percutant, à lire.
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