Commentaire de Ditan :
Si la métropole que je connais en est le sujet, j'aime le dégoût que tu apportes aux choses ressenties par le narrateur et l'inanité de son environnement (changeant constemment pourtant). D'une beauté (l'est-elle?) tu sondes le mal profond et au fil des impressions on se surprend à vomir la réalité. Je l'ai vomie aussi en y étant il y a deux ans de cela. Jamais (aurais-je pu le savoir) je n'aurais cru qu'un endroit du monde pouvait à ce point manquer de poésie. Tu démontres ici que la poésie est aussi anti-contemplative. Comme je te comprends et comme d'autres n'y ayant pas mis les pieds pourraient être attirés. Je leur conseille de te lire avant de prendre une mauvaise décision. Peut-être aurais-tu pu plus précisément citer quartiers et atmosphères (Roppongi, Shibuya, Shinjuku, etc.). On a cette impression que tu mélanges corps et lieux, mais peut-être as-tu pris Tokyo comme une muse de dégoût? Si tel est le cas, je pourrais réviser ma cote, sans hésitation.
Bien à toi
Ronald
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