Commentaire de detroiter :
J’ai beaucoup aimé ce voyage initiatique. Brassens chantait : “Au près de mon arbre je vivais heureux, j’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre. Au près de mon arbre je vivais heureux, j’aurais jamais dû le quitter des yeux.” Ici, c’est l’arbre qui part en promenade, sans savoir ce qu’il recherche et ce qu’il trouvera au bout du chemin.
La lecture de ce conte est vraiment fluide, le vocabulaire est, à mon avis, adapté aux enfant (cible première des contes, non ?) et l’expression est très imagée. Il y a cependant quelques espaces flous comme le fais qu’on découvre tout à coup que le voyage a duré plusieurs années alors que finalement, un tel voyage peut ne pas avoir de durée concrète ! Certains passages aussi sont peut-être un peu trop philosophiques pour des enfants, mais ce peut être un bon moyen d’éveiller leur curiosité !
Pour finir, la poésie qui se tisse dans l’écriture de Christel DESPORTES est vraiment rafraîchissante et rajoute beaucoup à l’histoire.
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