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DROIT DE REPONSE
Guy SEMBIC Grand Hôtel du Merdier
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Commentaire de Philipum :
Si on comparait un texte à un cours d'eau... certains ressembleraient à des torrents tourbillonnants, d'autres à de claires rivières rafraîchissantes, ou longs fleuves aux calmes méandres qui se jettent dans l'océan... le "Grand Hôtel du Merdier" s'apparenterait plutôt à un marécage fétide au-dessus duquel dansent d'étranges feux follets...
Ecrire une oeuvre avec un tel vocabulaire de caca puant dégueulasse (et quel répertoire !) et réussir à la rendre délicate et poétique, je dois avouer que c'est un sacré tour-de-force.
J'ai pourtant eu beaucoup de peine à le finir, ce texte, simplement parce que ma pauvre cervelle trop habituée à un minimum de fil conducteur n'a pas saisi grand chose de ces élucubrations écartelées. De plus, si je l'avais lu trop vite, j'aurais probablement fait une indigestion de crapauds.
| Son évaluation :
| Réponse de l'auteur au commentaire de Philipum : Ce qu'il y de sûr, dans cette "affaire là"... du moins à mon sens, et quoique l'on en dise, c'est que ce texte (à première vue) est un TORCHON...
Mais ce torchon je l'ai voulu, je le revendique et dans un certain sens je le claque par la fenêtre de mon "hôtel du merdier" avec insolence mais aussi par dérision à mon propre système de pensée et aux valeurs en lesquelles je crois... Sans toutefois aller jusqu'à l'auto destruction.
Un lecteur (pas sur alexandrie) m'a dit un jour que ce texte ne pouvait impressionner que des gens qui n'ont pas de culture...
Effectivement je déclare moi même ce texte "totalement inculturel" (même avec une grosse loupe et 10 tonnes de bonne volonté vous pouvez toujours y chercher des références, des citations, vous ne trouverez absolument rien dans ce goût là nulle part)
Mais... Tout de même, je me suis "payé le luxe" (moi qui n'ai pas une once d'hypocrisie et qui prétend "ne pas se foutre de la gueule du monde") de lire à haute voix dans une soirée poésie (hier le 17 mars) devant 37 personnes (des gens bien)... quelques pages de ce Grand Hôtel du Merdier... Il est vrai que j'avais bien choisi mon passage : celui de la rencontre de la jeune femme dans le métro...
Eh bien j'ai senti se "passer quelque chose" entre le public et l'être que je suis, au fond...
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