Il me semble que beaucoup de femmes pourraient se retrouver dans Julienne. C'est mon cas ! Et j'avoue que ce n'est pas toujours évident d'afficher une vocation de célibataire.. comme ce n'est pas toujours évident de répondre à la plus indiscrète des questions : "Madame ou Mademoiselle ?"... et se dire que l'on fait partie des infirmes de l'Amour....
Dommage que l'extrait soit si court... je reste bloquée sur : ..."Dehors tombait la première neige".... !
J'aimerai vous demander la suite Mireille... j'aime votre roman. J'aime déjà Julienne et sa sensibilité, ses déceptions, son amertume...

Merci de votre lecture et de votre commentaire sympathique.
Je réponds à vos questions.
-"L'âme soeur" n'est pas un roman mais une simple nouvelle. Nous quittons Julienne là où nous l'avons trouvée, devant sa fenêtre. Seule la météo a changé. A vous d'imaginer la suite. La situation est préoccupante mais pas obligatoirement désespérée car l'amour vient souvent au moment où on l'attend le moins.
-A propos de l'appellation "Mademoiselle", je pense, comme beaucoup de gens, qu'elle devrait être réservée aux jeunes filles mineures. Nous définir par rapport à l'homme, c'est une forme de ségrégation. "Mademoiselle", "Mme Veuve", mais jamais "Mondemoiseau" ou "Monsieur Veuf"... Quelques mots tout de même à la décharge de nos fidèles compagnons: certains hommes appellent les femmes mûres "Mademoiselle" par pure galanterie, pour leur faire croire qu'elles font encore jeunes. Et la question "Madame ou Mademoiselle?", dans leur bouche, signifie souvent:" Je peux tenter ma chance ou il vaut mieux s'abstenir?"
Bien cordialement.