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    Christine MOTTI
    A quoi bon ?

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    Commentaire de Ishtar :

    Veuillez m'excuser Madame Motti mais je n'ai pas aimé le ton amer de vos nouvelles. Cette écriture est fataliste alors que rien n'est inéluctable. Le tout est de se dire qu'après l'ombre, il y a la lumière... malgré qu'il soit difficile de vivre avec des fractures d'enfance, malgré que c'est compliqué de soigner ses propres souffrances... il faut se forcer à se dire que tout est possible !

    Le grand méchant look
    Il est certain qu'une jeune agressée n'a pas de mots pour décrire le traumatisme qu'elle a vécu (cfr. ..."à partir de ce jour... plus question de prendre des risques. Je ne veux plus exhiber ma féminité et je me sens rassurée par mon apparence asexuée"...)... les agressions verbales, les dévalorisations systématiques, les humiliations concernant l'apparence physique ou intellectuelle sont des violences psychologiques malheureusement courantes et peuvent nuire gravement à l'état de santé d'une fillette, d'une adolescente ou d'une femme. Il faut être vigilant à la souffrance de la personne, surtout si celle-ci se cache sous des vêtements amples ou si elle a une conduite auto-destructrice.

    La femme au sac plastique
    C'est terrible ce dialogue mère/fille.
    Cette mère qui a peur, qui regarde impuissante monter la violence et retient sa fille, derrière sa porte fermée de la crainte et lui dit : "Fais attention !", au lieu de lui crier : "Vas-y !". Il me semble que le seul danger que sa fille prend, est de rester enfermée entre 4 murs et qu'elle se réveille un jour sans avoir lutté ! Je reste persuadée que de l'attente et de la peur, ne peuvent naître que la fuite ou la paralysie.

    Ishtar

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