Commentaire de Becdanlo :
Souvent on parle de parcours, celui que nous relate Patrick Lanoix est une descente. Une descente difficile qui mène graduellement le narrateur à l’impasse. Ce qu’il a vécu ressemble fort à ce que l’on appellerait aujourd’hui un harcèlement moral mais que le narrateur à sublimé en une sorte de cheminement initiatique. C’est une observation de ce qu’il vit et de ce qu’il perçoit en lui-même.
Certains passages m’ont plus particulièrement intéressé comme cette description de la « zone de précarité » :
L’individu même momentanément en situation difficile semble se trouver dans une zone de l’espace temps facilement repérable. C’est une zone de précarité balisée avec un signal « attention danger » facilement reconnu par les interlocuteurs qui craignent souvent l’effet miroir »
J’ai bien aimé aussi ce repérage de l’ennemi intérieur :
Lorsque, visiblement nous ne pouvons nous empêcher d’avoir tel ou tel type de réaction dans une situation donnée, alors que cette réaction même nous met en péril, il est temps d’aller régler nos comptes avec notre ennemi intérieur. »
"La descente" est un bon exemple de ce que les situations les plus pénibles peuvent nous faire évoluer vers un peu plus de lucidité… et de sagesse ?
« Je sais qu’il me faudra beaucoup de courage, de volonté, d’énergie, pour dompter ma douleur et la diriger vers le progrès et les solutions positives.
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