En quelques pages nous voyons défiler toute la vie d’un homme de ses premiers émois en découvrant « les jambes fines et les longs cheveux noirs » de celle qui deviendra sa femme à cette fin de vie où il se sent seule et inutile. Il prépare alors avec minutie sa sortie… qu’il va rater… ou réussir… c’est selon.
En lisant la nouvelle de Mireille Regnault, j’ai pensé aux écrivains Japonais et à leurs nouvelles souvent noires où l’on décrit parfois les préparatifs du seppuku (le suicide rituel). Les mouvements de la pensée, l’environnement et la nature sont alors décrits avec beaucoup d’acuité !
On ne peut révéler ici la chute de cette histoire mais elle me plait vraiment beaucoup!
« Près du Petit Pont » est une nouvelle qui emporte l’adhésion !
Son évaluation :
Réponse de l'auteur au commentaire de Becdanlo :
Je peux enfin vous remercier de votre lecture et de votre commentaire réfléchi.
Je ne connaissais pas les nouvelles noires des écrivains japonais. Le parallèle me parait très intéressant.