Commentaire de MarcFenek :
Valentin est fatigué, las, seul.
Il revoit son histoire, les gens qu'il a aimés, femme, fils, fille.
Il revoit les horreurs passées, les petites mesquineries, les grands drames qui ne bouleverseront sans doute pas la face de l'humanité.
Il sent qu'il est temps pour lui de laisser la place...
Bon, pour l'instant, c'est plus une «quat' de couv'» qu'une critique que je fais là !
C'est pour bien souligner que ce qui fait la force de cette nouvelle, au-delà d'un style ralenti, vaguement nostalgique et parfaitement adapté, c'est l'accumulation des petits détails qui font la vie. Et qui mènent à comprendre, à sentir la lassitude du personnage.
C'est par des petits «flash-back» que l'on comprend qui il fut, et qui il est.
Puis, un moteur se fait entendre et l'on s'attend à une fin facile, amicale ; mais Mireille Regnault sait mieux faire que ça. La pirouette est inattendue, mais bienvenue, et l'on se conforte dans cette double idée : il y a des salauds sur terre... Heureusement.
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