Un style nerveux, percutant.
Des dialogues qui sonnent vrai.
Une intrigue qui se tient.
Un plaisir de lecture total.
"Place aux amateurs" est une arme fatale, et Jean Matrot un auteur à suivre.
De près.
J'aime beaucoup ce style : clair, simple, direct, phrases à l'emporte pièce. Je ne parle pas du fond, je n'y attache jamais aucune importance quand je lis, la simple magie esthétique du réel suscité me suffit. J'ai mis 9 parce que rien, jamais, n'est parfait. Mais c'est très bon (et je suis un sacré difficile).
Cecil et Enrique, deux compagnons de galère, nous entraînent dans une suite rocambolesque de rebondissements improbables
Avec une langue d'une verdeur de bon aloi, c'est cela qui fait le délice de ce récit léger et vivant.
Un nombre impressionnant de "C" majuscule sans cédille peut rebuter mais la richesse des formes et la légèreté du style le font oublier rapidement.
J'ai beaucoup aimé votre texte, Monsieur Matrot
« Place aux amateurs » de Jean MATROT.
Vous avez raison de rappeler à l’ordre vos lecteurs silencieux. J’ai un peu honte d’avoir parcouru « Place aux amateurs » sans rebondir. Pas cool.
Voici mon souvenir : beaucoup aimé la nervosité de l’écriture, ces coups de surin, ou de bistouri, ces zébrures en phrases courtes, saignantes, l’humour implicite constant, le décalage par rapport au convenu qu’aurait pu être le style du même récit sous label conventionnel.
Mais, passé la page cinquante, ...
Sensible aux mots qui percutent, aux phrases rythmées, j'ai passé un excellent moment à la lecture de ce roman. Les personnages, drôles et attachants, font oublier les épisodes sanglants qui jalonnent l'histoire. La suite est prévue pour quand ? Je suis preneuse !
Un ouvrage bien écrit plein de fraîcheur. Des personnages touchants dans une aventure du XXI e siècle.
Le récit va vite et le lecteur est plongé dans un rythme de folie.
Ceux qui aiment le roman d´aventure sont servis.
Un écrivain à lire et à relire.
Merci pour ce moment de détente.
Que dire de votre ouvrage Monsieur Matrot, sinon que c'est un récit précis comme une horloge suisse, haletant comme un thriller et crédible comme la vérité.
Vos héros : Cécil et Enrique évoluent dans un monde tellement impitoyable, qu'il serait vain de croire que leur dérapage soit un simple accident.
Après tout, l'argent permet d'acquérir une certaine liberté de mouvements, sinon c'est la misère et l'égoïsme social, la drogue et la violence où le seul but est la volonté de domination; quitte...
Aventure bien ficelée, on dévore les lignes pour connaître la
suite. La fin de l'histoire correspond à ce que l'on espère en
se mettant à la place des personnages. Bravo
Que dire sur ce livre ? Il est très accrocheur ! Le rythme est tenu du début à la fin. Les rebondissements, même s’ils sont parfois très peu plausibles – je pense notamment au chapitre 6 avec la descente de police –, s’enchaînent à merveille et m’ont laissé, à chaque fois, avec une furieuse envie de savoir ce qui allait venir.
Les deux personnages principaux sont attachants et bien développés ; la tendresse du narrateur pour son acolyte est drôle et touchante. Mais surtout, ce qui m’a...
Que dire sur ce livre ? Sinon que son intrigue et plus encore son style ne sont pas sans évoquer un Audiard au mieux de sa forme. C'est preste, allègre, bien enlevé, l'humour ne perd jamais ses droits et, en prime (bien que ce ne soit certainement pas le but premier de ce court roman qui vise surtout à distraire sans prétention le chaland) on pourrait même affirmer que tout cela est très moral. Les personnages sont typés suffisamment pour nous accrocher sans que nous ayons pour autant l'intentio...
Voici un livre plaisant à lire. Une bande de Pieds Nickelés des temps moderne se lance dans le braquage d’une banque juste avant l’arrivée des professionnels. Les personnages sont bien typés et respirent la bonne santé dans un décor de « banlieue rasta ». Il ne faut pas chercher de moral dans cette histoire, tous les protagonistes sont à la marge et dégagent de la sympathie. Il y a quelques invraisemblances, sûrement volontaires, comme cette attaque grand-guignolesques des policiers dans le Qu...
Nous suivons les tribulations de ces "paumés" ordinaires avec plaisir. La question est donc la suivante : comment l'auteur a-t-il procédé pour créer chez le lecteur cette jubilation ? Umberto Eco, dans son essai "De Superman au surhomme", écrit : "Il existe aussi une chimie des émotions, et, selon une tradition ancestrale, une intrigue bien ficelée est une composante génératrice d'émotions". Je crois que tout procède ici de ce que l'on pourrait appeler une esthétique du délire : la narration est...
J'ai lu les commentaires ci-dessus avant de m'y mettre. Je partage l'avis général. Y a tout ce qu'il faut là où il faut. Et surtout le ton, amusé, amusant, amuseur qui fait écho aux scènes peu vraisembables. Tout cela est du même acabit et fait bien plaisir à lire.
J'avais déjà adoré "Les Habilleurs" (que je conseille d'ailleurs) bah en voilà un deuxième. ça commence à faire beauoup pour un seul auteur.
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Il y a au moins un domaine dans lequel Cécil et Enrique ne sont pas amateurs du tout : leurs performances sexuelles ! Ce que j'ai aimé le plus est cet élan de Enrique qui, après la réussite complète du cambriolage, est obligé de tout fouttre en l'air pour les beaux attributs de sa voluptueuse Chloé. Un roman entraînant et hilarant, une lecture aisée et agréable. Pourquoi pas 10 points, alors ? Il manque probablement l'élément de fascination (rarissime) qui touche le lecteur et qui le transforme ...
Hormis quelques invraisemblances, la trame est bien ficelée et le rythme est enlevé. Le langage peu conventionnel est plaisant et prête souvent à sourire. Ce genre de littérature n'est en général pas ma tasse de thé. Je ne regrette vraiment pas, bravo ! La fin, sans moralité, n'est pas pour me déplaire. Au contraire, je plaide pour la défense de ces deux hommes qui, au demeurant, n'ont fait que défendre leur droit de vivre dans une société impitoyable. À chacun ses armes !!! Un 9 aurait été méri...