Commentaire de mahaut :
Entre roman, carnet de notes philosophiques, alphabet des maximes, La Sagesse de Fouch est un livre captivant. Ecrit dans une langue riche et simple, et ce paradoxe littéraire en est déjà une signature, Antoine (ou Jérôme ?) regarde son monde : microcosme symptomatique d'une société où tout concoure à une harmonisation qui, poussée à l'absurde, devient une conformation à un modèle ambiant.
Pourtant, un tournant s'opère qui n'est pas écrit, qui m'a surprise. Comment Fouch, apôtre du bonheur par la recherche du plaisir, par l'intégration dans son couple, dans sa vie d'un excitant troisième larron, devient-il le gourou de la secte du conformisme ?
Il me manque une clé.
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Réponse de l'auteur au commentaire de mahaut : Merci Marianne, pour ton commentaire. La fin pose quelques problèmes à beaucoup de lecteurs. D'abord, il s'agit d'un rêve que je fais en tant qu'auteur ; ensuite, Fouch lui-même précise : "Nous sommes la première secte ironique de l'histoire", c'est-à-dire qu'il pense le contraire de ce qu'il dit. Il s'agit donc bien d'un rêve en effet ! Dans le réel ce genre de comportement symbolique est impossible.
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