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DROIT DE REPONSE
Guy SEMBIC Monde en réseaux et Amériques
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Commentaire de Ishtar :
Très cher Guy, le "Progrès" est devenu le maître de l'humanité.
Avant, l'on disait que cela permettait de mettre fin à la misère en créant l'abondance. Où ce beau programme nous a-t'il conduits ? La Terre est aujourd'hui totalement défigurée et lépreuse.
La déforestation a des conséquences évidentes sur l'écosystème. L'eau devient une chose rare alors qu'elle était un Don du ciel. Les mers sont devenues des poubelles. Les gaz dits à "effet de serre" ont provoqué un réchauffement global de la planète... Bref, maltraîtée de la sorte, la Terre va finir par secouer le joug et c'est ce qu'elle a commencé à faire. Il ne se passe pas un jour sans qu'une catastrophe naturelle survienne en quelque point du globe.
Tu parles également dans ton essai, du monde en réseaux et des satellites d'observation et de surveillance... Il me semble que les scénarios considérés autrefois comme de la science-fiction sont en train de devenir réalité. La mainmise sur les réseaux de communication conduit à un totalitarisme aseptisé où notre sauve-conduit dans la vie est une carte-puce électronique qui nous permet de manger, de prendre de l'essence, de se faire soigner ou d'être reconnu comme étant "Guy Sembic" ou "Ishtar" (sourire)... toutes ces informations sont rassemblées et étudiées par des banques de données qui peuvent ainsi savoir quelle vie nous menons, combien nous gagnons, ce que nous faisons de notre argent. A quand, d'insérer sous la peau des puces électroniques comme pour les chiens, les chats et les chevaux ? On est surveillé par des caméras, dans le métro, dans la rue et l'on a le culot d'appeler cela télésurveillance.
Finalement, je suis parfaitement d'accord avec Bernanos qui disait : "nous ne pouvons plus parler de civilisation mais de système" où l'homme n'est plus qu'un simple rouage.
| Son évaluation :
| Réponse de l'auteur au commentaire de Ishtar : Cet ouvrage n'est en réalité qu'un commentaire d'ordre général : je n'entre pas vraiment dans le détail et je n'évoque les sujets qu'en tableaux particuliers. Chacun peut se faire une idée, à partir de ce que je présente. Ce qui m'a paru le plus important, lors de ces deux derniers festivals de géographie, c'est l'intéressement du public : et ce public là n'était pas seulement celui des spécialistes et des intellectuels, mais aussi celui des gens de la rue, des gens très modestes, des travailleurs, ouvriers, employés, qui n'ont pas seulement visité les expositions, les stands de restauration ou les spectacles de rue... Dans les salles de conférences, il y avait vraiment foule, et nous étions parfois serrés, assis sur les marches entre les parterres...
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