Commentaire de Woland :
Je ne pense pas que l'eheure était venue pour Eleken Traski, auteur que j'apprécie énormément, d'aborder ce thème puissant et éternel qu'est l'extermination de l'homme par son pire prédateur, l'homme.
Et j'en suis encore plus désolée que l'annotation finale - cette sensation de bienheureuse insensibilité physique qui devient la nôtre quand nous entrons dans le pré-coma - prouve combien ce jeune auteur ressent souvent très "juste" et d'une manière qui lui est absolument personnelle.
Or, dans le reste du récit, lui qui, justement, ne fait pas dans le stéréotype, il n'utilise que des mots et des personnages que l'on a déjà vus ailleurs - et souvent avec plus d'épaisseur dans la noirceur ou l'indifférence, voire le remords.
Voilà, je pense, ce qui m'a déçue.
Mais que l'heure ne soit pas encore venue ne signifie en rien qu'elle ne sera pas un jour au rendez-vous - dans un récit plus long, peut-être ? ;o)
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