Cet ouvrage m'a paru être encore à l'état brut, comme si l'auteur avait voulu jeter en vrac à l'intention du lecteur, ses ressentiments envers le milieu de l'édition et son amertume après les attaques nombreuses menées contre sa propre société ou sa personne.
On se rend compte combien sont compliquées la gestion du livre, la distribution et l'aspect comptable de la chose, avec leurs pièges de toutes sortes qui peuvent vous conduire jusqu'à l'épuisement mental. C'est hallucinant ce qu'il a dû franchir comme obstacles pour essayer de s'en sortir à chaque fois, et d'éviter de tomber par terre. Le style de M Pelosato conserve quand même un certain ton impétueux et un côté ardent dans son désir de bousculer l'ordre établi qui l'a fait tant souffrir.

Etant un Algérien, je constate que M Pelosato ne tient pas en haute estime mes compatriotes, à cause de leur conduite scandaleuse et brutale. J'en suis un peu honteux.
J'ai été aussi sensible à son écrit sur Aïn-Benian (ex-Guyotville). Je n'en suis que plus ulcéré car j'ai connu cette charmante ville côtière en 1964, quand elle était encore une perle avec un éclat digne de la côte d'Azur.

Salut aminelicia,
Non ce n'est pas un texte "brut". C'est un texte travaillé pour qu'il donne l'impression d'être brut.
Quant aux Algériens c'est un peuple que j'aime beaucoup.
Ce que je relate est tout simplement une expérience personnelle partagée par bien des gens des "quartiers". Mais, en ce qui me concerne cela ne m'entraîne pas à juger tout un peuple à partir de l'attitude de quelques uns.
D'ailleurs j'ai écrit un livre "Algériens" disponible en téléchargement gratuit sur mon site perso :
http://www.alainpelosato.com/algeriens.pdf
Ce livre "Algériens" est devenu un best seller avec deux téléchargements par jour depuis sa publication papier par les éditions naturellement en 2000.
Amitiés,