Commentaire de Georges :
Jérôme souligne certains défauts de notre époque qui nous empêchent de vivre heureux.
Pour ma part, je crois que la nature nous accorde parfois des moments de bonheur, quand nous avons bien conduit notre vie, ou même gratuitement dans des circonstances imprévisibles. Autrement dit, je ne crois pas qu’il faille chercher le bonheur, ce qui présente un petit air égoïste, mais chercher à bien mener sa vie. Mais il ne s’agit pas de moi.
Les défauts de notre époque sont bien vus : le consumérisme, le culte de la mode, le toujours plus, le jamais content, la spirale infernale de la croissance à tout prix… Les explications ont un petit air rousseautiste : l’homme serait dénaturé par la société. Le remède préconisé, lui, est déjà pratiqué par certains cadres qui plaquent tout, comme cette grosse tête qui a quitté la banque pour aller sur les foires et marchés avec son orgue de barbarie jouer Nini Peau de Chien. Il consiste à trouver le courage de vivre sa vie et à le faire en utilisant notre monde tel qu’il est.
Pourquoi pas, quand c’est possible. Faut-il pour autant renoncer à faire un monde meilleur ? Ce sera peut-être le sujet de la prochaine nouvelle, Jérôme.
J’apprécie qu’on s’attaque aux problèmes de notre temps, j’aime les livres qui éclairent notre route, même avec une petite bougie.
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