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    Jérôme Nodenot
    La vie extraordinaire d'Adam Borvis

    NotoriétéPopularitéPalmarès
              



    Commentaire de Philipum :

    J'ai adoré ! Je pense Jérôme que tu étais très inspiré en écrivant cette histoire ; c'était il y a plus de dix ans si j'ai bien compris, tu étais probablement jeune et inexpérimenté, et magré cela tu as pu produire cette petite perle. C'est que tu as le don de la narration, tu sais faire varier les points de vue de facon originale (les parents, le détective, les jeunes fans, le monde intérieur d'Adam...), tu sais intriguer le lecteur et l'entraîner vers diverses interrogations.

    La dernière partie est formée de petits textes écrits par Adam dans son cocon. C'est à travers ces textes qu'Adam nous parle, pas très sérieusement, comme par paraboles et avec d'amusantes petites galipettes verbales. Ces textes sont variés, simples et réjouissants, certains d'entre eux me paraissent pourtant un peu trop évidents pour avoir été écris par un grand maître...

    La quête d'Adam Borvis ? Oui, on l'a déjà dit, sa démarche est extrêmement individualiste, il fait fi de ceux qui l'aiment, ne pensant qu'à sa recherche... cela me fait penser aux grands scientifiques qui, s'ils n'avaient pas consacré leurs vies à leur travail aux dépends de leurs proches, n'auraient pas pu faire don à l'humanité de nouvelles conaissances salutaires... La découverte d'Adam : sans les autres, nous ne sommes rien ; avec les autres, nous ne sommes pas nous-mêmes... Il semble que cela veut dire essentiellement qu'il n'y a pas de "soi-même", le soi est uniquement une constriction sociale. Tiens, ca me rappelle drôlement une discussion qu'on a eue sur le forum de "La sagesse des Fouch"... Je pense être d'accord avec l'affirmation que sans les autres, nous ne sommes rien, tout comme la graine a absolument besoin de terre pour pousser, et poussera différement selon la qualité de cette terre... pourtant, je suis toujours de l'avis que nous avons des prédispositions au départ : si on plante une graine de cactus et une graine de bananier dans la même terre, l'une pourra peut-être s'épanouir tandis que l'autre donnerait un arbre tout rabougri...

    Son évaluation :
    Réponse de l'auteur au commentaire de Philipum :

    Merci Philippe, d'avoir lu mon texte avec attention. Tu dis : "La découverte d'Adam : sans les autres, nous ne sommes rien ; avec les autres, nous ne sommes pas nous-mêmes". En fait, il s'agit pour Adam, plus d'une confirmation que d'une véritable découverte ; mais cela reste quand même l'une des phrases capitales dans "La vie extraordinaire d'Adam Borvis", comme d'ailleurs dans tout ce que j'ai pu écrire : elle ancre mon travail dans une démarche psychosociologique (science qui décidément me donne l'impression de corroborer mon univers, même si chez moi il s'agit bien d'une introversion, et non, surtout pas, d'une illustration de quelque thèse que ce soit). Adam Borvis découvre lors de son exil qu'un être humain totalement isolé est obligé de s'inventer un monde, peuplé des personnes qui le constituent (Paul Auster nous dit : "Les autres nous habitent"). Tout cela pour dire que seuls, nous ne sommes rien qu'un vide intersidéral, un néant absolu ; il n'y a que l'intéraction avec les autres qui puisse combler cette béance, et l'expérience fondamentale du clochard, de ce point de vue, représente le degré zéro de l'identité (ce qui revient à dire qu'elle peut déterminer une certaine "nature" humaine : ce qui manque au clochard, voilà ce qui est important). Encore merci, Philipum, pour ton commentaire, nos conversations sur "La sagesse des Fouch" m'ont été en effet très bénéfiques pour approfondir l'exégèse de mes textes. Parce que l'intéraction avec les autres permet aussi de mettre à l'épreuve ce que nous considérons comme des "vérités", et de nous situer par rapport au monde. Merci merci !


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