| |
DROIT DE REPONSE
Jérôme Nodenot La vie extraordinaire d'Adam Borvis
|
Notoriété | Popularité | Palmarès | |
| | |
Commentaire de Atelecrit :
Une très belle histoire pleine de fraîcheur et d’humour sur l’énergie que les hommes dépensent pour bâtir des chimères sur du vent. Ca commence comme un conte de Noël pas banal et très tendre sans ambiguïté dans la relation entre les êtres ! Un univers mental proche de la nature !, Très loin de l’univers des Fouch mais malgré tout les parents Borvis sont des parents petits bourgeois dépassés par l’attitude « fugueuse » de leur fils à différents moments de sa vie!
Cependant, Adam n’est pas un garçon qui s’évade pour « échapper » à ses parents mais parce que c’est son destin de vivre des expériences fortes ! D’ailleurs il reste en contact avec ses parents pour les rassurer ! Il tente de gagner sa vie en écrivant ! Quel beau projet !!Un style alerte, jeune et sans fioritures inutiles. Une belle portée philosophique sur le sens de la création et de l’originalité !
« Celui qui ne vit pas en poésie ne peut survivre ici-bas »… et c’est bien vrai !
« On ne peut pas être absolument soi-même en vivant au milieu des autres »…je comprends cette phrase dans la mesure où les autres vous « distraient » de votre objectif et vous obligent par mimétisme à copier certains aspects de leur mode de vie ! Ce qui vous fait perdre une partie de votre originalité ! Et c’est toute la difficulté à vivre en société, surtout pour un artiste !.. Enfin être soi-même ! C’est tout le symbole du « COCON » ! Et pourtant sans les autres nous ne sommes rien ! Ce texte est partagé entre la nécessité d’ « apprendre » à écrire et celle de traduire ce que l’on ressent le plus naturellement possible ! Une lecture avec un personnage très fluide et très « Lelouch » ! Effectivement, il y a du Sam Lion dans ce cher Adam ! Voilà encore un beau geste d’écriture de ta part, Jérôme, et un plaisir de lecture pour tous ceux qui te suivent !
Jean-Luc Flines
| Son évaluation :
| Réponse de l'auteur au commentaire de Atelecrit : Jean-Luc, toi qui écris de si belles nouvelles, je suis comblé par ton commentaire. Tu as bien "capté" l'aspect métaphysique du texte, qui reste l'essentiel pour le lecteur, et qu'importe que nous ne comprenions pas toujours Adam. Tu es aussi un grand lecteur de Paul Auster, qui nous enchante en nous racontant des histoires d'hommes (et parfois de femmes) jusqu'au-boutistes dans leur quête d'identité, dans leur propension à vivre des expériences hors du commun pour apprendre à se découvrir. Cet objectif passe quelquefois par un franchissement des barrières du vraisemblable, avec tout ce que cette démarche peut fabriquer comme poésie et évasion pour le lecteur. Paul Auster m'a enseigné à oser ce franchissement (en particulier dans ce texte) ; c'est en cela qu'il restera comme un précurseur pour nombre de jeunes auteurs, dans les générations futures. J'en suis persuadé.
|
Retour à l'ouvrage | Evaluer l'ouvrage
|
|
|