Commentaire de Woland :
Disons-le tout de suite : j'ai vraiment aimé ce récit d'une vie qui est surtout un hymne à l'anti-conformisme pensé et vécu comme une mode de vie. Les petits contes qui viennent gonfler ce recueil avec quelques poésies m'ont tout aussi séduite.
Autre chose qui m'a particulièrement frappée dans "La Vie ..." : la réflexion qui y est faite sur l'écriture et la littérature. Outre le fait qu'elle est passionnante et rédigée dans un style simple et "qui ne se la joue pas", elle m'a semblé complémentaire de celle que j'ai pu lire cette année ici même sur Alexandrie avec "Rosa Rosarum" d'un autre auteur.
J'ai retenu cette phrase : "A partir du moment où l'on prend une plume pour noircir du papier, on n'est jamais très loin de Dieu." Comme c'est exact ! Comme il est bien vu, le lien inextricable et incompréhensible qui relit l'artiste à la force cosmique ! ...
A lire ! ;o)
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Réponse de l'auteur au commentaire de Woland : Merci Woland pour ce deuxième commentaire élogieux, après celui sur "La sagesse des Fouch". La phrase que tu as retenue de l'ouvrage peut être interprétée de différentes manières, j'imagine. On écrit peut-être parce que nous ressentons un manque de quelque chose que nous nous efforçons de combler, et la croyance, de ce point de vue, peut aussi combler ce vide. J'ai moi-même du mal à comprendre les vraies motivations d'Adam, mais il m'a semblé qu'il y avait un peu de cela, tout simplement, ce qui constituerait un paradoxe par rapport à tout ce qu'il a pu dire auparavant, paraît-il, dans ses écrits. Adam Borvis est un individu assez complexe, en somme, comme nous tous.
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