Commentaire de Woland :
Le plus lovecraftien des textes d’Eleken Traski, la chose est indéniable même s’il ne paraîtra tel qu’aux amateurs du Solitaire de Providence. Or, quand on dit « Lovecraft », on est obligé d’accepter un rituel, une façon de faire et tout un univers.
Ce rituel et cet univers, page après page, patiemment et malgré encore certaines maladresses, Eleken Traski les édifie avec une tranquille ferveur. Il n’en est encore qu’au tout début, à peine le rez-de-chaussée de cette construction gothique, biscornue et hantée mais je demeure persuadée que, s’il parvient à canaliser un peu plus son imagination et surtout à l’affirmer, il parviendra à se muer tôt ou tard, de chrysalide lovecraftienne, en un papillon unique qui, pour avoir puisé aux sources les plus sacrées de l’épouvante moderne, au cœur des ténèbres de Chtulhu et de Yog-Sottoth, n’en sera pas moins foncièrement original. ;o)
|