Commentaire de Woland :
On ne présente plus Guy Sembic sur Alexandrie. Mais si vous ne le connaissez pas encore, téléchargez donc ce « Chien Vert » et lisez : tout Guy Sembic est dedans :
Ses angoisses existentielles, son penchant au pessimisme qui l’accable si souvent mais sous lequel, immanquablement, finit toujours par percer sa confiance viscérale en ce qu’il y a de meilleur en l’être humain, sa tendresse envers ses contemporains, ses colères non peut-être contre la mondialisation en elle-même mais sur ce qu’elle enlève aux qualités de l’individu, cette manière unique de regarder le monde et d’y déplacer chaque grosse pierre afin de mieux analyser les mouvements énigmatiques de ces fourmis que nous sommes …
Ce recueil, qui tire son nom d’une nouvelle située à peu près en son milieu (et que je suppose, peut-être à tort, un peu autobiographique sur les bords ;o)) se présente comme une suite de chroniques plus ou moins brèves qui sont donc susceptibles de se déguster lentement, devant un bon feu en hiver et au soleil en été. Qui méritent également d’être relues car, contrairement à ce que pourraient en croire certains, Guy Sembic nous propose souvent des chemins de réflexion plutôt complexes.
A lire : vous ne le regretterez pas. ;o)
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