L'auteur sans aucun doute a le verbe facile, le style est riche, l'imagination fertile. Dans un premier temps sa révolte contre l'opulence et les injustices de ce monde finirait par lasser mais les quelques histoires qui font suite se digèrent plus facilement. Cependant elles sont pour la plupart colorées par une sorte de mélancolie qui restreint le talent de l'auteur. Je n'emploie pas ce mot (talent) au hasard car il le fustige comme il le fait d'ailleurs de la décrépitude vécue en maison de retraite.
Concernant son point de vue sur Rimbaud je me permets de préciser que par sa poésie il nous affranchit de nos pulsions et de tout ce qui en nous déshonore l'amour. Même mort il continue à vivre dans le coeur des poètes tandis que la mort de Gabriel ne peut faire que rêver les grands branleurs. Il était un saint particulier puisqu'il a laissé des auréoles. Un peu d'humour ne fait pas de mal et c'est ce qui d'ailleurs manque à ce livre.
Voici les quelques mots que je retiens principalement de cette lecture :
" Un visage un sourire un regard en exemple sera toujours la plus heureuse des certitudes."
Didier Mérilhou
Son évaluation :
Réponse de l'auteur au commentaire de GUISNOOT :
... Il y a dans ton commentaire, une "vérité clinique", dirais-je!
Et je ne vois pas ce que je pourrais infirmer ou contredire...