Commentaire de Woland :
On sent ici se tordre et se détordre un tempérament d’écorché vif qui aime à s’abreuver à la coupe de l’amertume parce qu’il y puise ses meilleurs vers.
Certes, quelques poèmes se tournent vers le plaisir et une sorte d’apaisement. Mais ils sont rares et l’on retiendra surtout la gifle finale de « Mondanités », l’orgueilleuse volonté d’ « Abyssales Pensées », la lâcheté masochiste dont fait preuve le héros de « Tuer l’écrivain », l’amère certitude de « Monty le sait » ou de « Je finirai sous … »
Le seul « reproche » qu’on puisse faire à ce recueil, c’est de se cantonner dans des thèmes classiques alors que, avec la sensibilité qui est la sienne, on peut penser que l’auteur pourrait en découvrir de plus personnels - et nous emmener à sa suite pour les explorer.
Néanmoins – et malgré quelques fautes d’accord qui détonnent sur la qualité des textes présentés – une excellente lecture. ;o)
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