Commentaire de Woland :
Ce texte me pose un problème : en effet, la prose est lyrique, les envolées ambitionnent les sommets mais ... cela ne passe pas. Talleyrand disait :"Ce qui est exagéré en devient négligeable." Négligeables, ces "Noces Secrètes" ne le sont pas mais ici, l'utilisation abusive (et apparemment ravie) de formes précieuses nuit au lyrisme voulu par l'auteur en lui enlevant le naturel qui peut pourtant être le sien en certaines occasions.
Le thème, quant à lui, est archi-classique : la passion qui vainc et s'élève au-dessus des obstacles (la rupture, le départ, les années, le mariage, etc ...), la passion qui flambe, la passion qui régénère, la passion dont on se nourrit et qui vous nourrit, le tout sous la houlette d'un Marzin "enchanteur". (Pour les non-Bretons qui l'ignorent, "Marzin" est la forme celtique de Merlin. ;o) )
L'ensemble donne une très curieuse impression, à la fois brouillonne et déterminée, dense et creuse. Colette aurait sans doute dit : "Trop de cabochons." C'est d'autant plus regrettable qu'on sent bien, sous tout cela, quelque chose qui ne demande qu'à s'exprimer et qui y parviendra peut-être un jour si l'auteur élague et maîtrise un peu plus sa matière.
Bien évidemment, ceci n'est qu'un avis personnel, exprimé, je tiens à le rappeler, dans le cadre du Prix Alexandrie 2009. J'espère que l'auteur ne m'en tiendra pas rigueur.
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Réponse de l'auteur au commentaire de Woland : Chère Woland,
Je suis presque heureux de rencontrer enfin une opinion négative et construite (tant pis pour ma légendaire modestie...).
Comment pourrais-je en vouloir à quelqu'un qui se démène pour la littérature ? Votre opinion est parfaitement respectable, et je suis sincère.
Amicalement,
Gérard Caramaro
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