Et si Erik le Rouge n'avait découvert le Groenland, et si Louis XI avait été assassiné à Péronne en 1468 par Charles le Téméraire etc... L'histoire de Renouf est une belle fresque, les 300 pages se lisent d'un seul trait, les personnages sont attrayants. Même si le sujet du roman n'est fondé sur l'uchronie (Guillaume n'aurait pas envahi l'Angleterre), peu importe au fond : le but est atteint, celui de conter une histoire passionnante, tant sur le plan du style que sur le plan narratif. Un ... [lire la suite]

Le roman historique est un exercice périlleux. On peut dire d'Erik Larsen qu'il passe l'examen avec brio. Il plante solidement son décor et y installe des personnages qui demeurent crédibles du début jusqu'à la fin. L'intrigue, qui tourne autour de la célèbre Tapisserie de Bayeux (entre autres ;o) ), se déroule sans faiblesses et parvient à captiver le lecteur sur plus de trois-cents pages, ce qui n'est pas une mince affaire lorsque l'oeuvre est proposée en lecture sur écran et r... [lire la suite]

Réponse de l'auteur

Ecrire un roman historique n'est pas chose aisée. Cependant, Erik S. Larsen réussit cette prouesse. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Cet ouvrage est enrichissant. Le style est agréable. Le seul bémol: les paragraphes sont un peu trop compacts. Ceci dit, j'en conseille fortement la lecture.

Quel redoutable travail d'écrire ainsi un roman historique. Tous les détails sont là au fur et à mesure que nous progressons dans le récit dans un style ni trop ronflant ni trop contemporain. Peut-être manque t-il une histoire d'amour, mais ceux qui aiment les détails et les préparatifs d'une grande bataille ne seront pas déçus. Didier Mérilhou

Des recherches historiques intéressantes sur une époque et des personnages assez peu connus. J'ai été étonnée d'apprendre que de nombreux descendants des vikings n'étaient pas encore chrétiens. Mais trop de longueurs dans le style gâchent la fluidité de l'intrigue. Par exemple, les descriptions détaillées des scènes jouées devant le parvis de l'église étaient particulièrement lassantes. On a vite compris que la désinformation existait déjà à cette époque et que l'église en était le principa... [lire la suite]