Commentaire de GUISNOOT :
A la lecture de cet essai je reste perplexe. On sent que l'auteur a beaucoup souffert de croyances qu'on lui a inculquées et qu'il règle ses comptes avec l'institution de l'église, c'est son droit et il raison de dire:
" Dieu est là où est l'amour les chrétiens n'en ont pas le monopole."
Mais cet acharnement à fustiger les pratiques de l'église le rend bien intolérant envers ceux qui vont à l'église.
Quand il dit : "Comment peut-on croire qu'avaler une hostie peut rapprocher de Dieu." L'auteur a le droit de ne pas le faire mais comment peut-il douter de la sincérité des paroissiens qui donnent un sens à cet acte? Qui à ce moment est le plus intolérant ?
Le plus incroyable c'est son aveuglement sur l'homosexualité quand lui même accuse L'église de fourvoyer les paroles du Christ
P.129 Voici ce que dit l'auteur de l'homosexualité:
"L'homosexualité va à contrario du sens de la vie. Cette orientation n'est que le résultat d'un cafouillage de la nature, non celui d'un choix libéré, une anomalie qui exige respect et compréhension."
Vous rendez vous compte qu'en traitant les homosexuels ainsi vous les rejetez. Allez donc dans une de leur manifestation et dites leur que vous les respectez en disant qu'ils sont un cafouillage de la nature. Vous verrez bien leur réaction.
Je crois que vous êtes encore dans une phase de rejet; et c'est une bonne thérapie de l'exprimer en l'écrivant.
Pour l'info je ne suis ni homosexuel ni pratiquant, je suis seulement un libre-penseur.
J'ai bien aimé votre distinction entre le savoir et la connaissance.
J'espère ne pas vous avoir blessé par mes propos.
Amicalement Didier Mérilhou
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Réponse de l'auteur au commentaire de GUISNOOT : Je vous remercie de m’avoir lu, mais regrette de m’être si mal fait comprendre. Il est vrai que non pratiquant, vous n’avez pas vécu la religion de l’intérieur. Bien sûr il y a des croyants habités par la foi et non des croyances, on les reconnait à leur tolérance et leur générosité. Mais il y a les autres, endoctrinés, conditionnés depuis toujours et qui se reconnaissent à leur intolérance, incapables de se poser des questions sur leurs certitudes. Cela est vrai de toutes les religions. Je croyais avoir justifié cette position par des faits historiques, d’où le titre de mon livre « La vérité vous rendra libres ».
Après des années de lutte contre mes conditionnements, mes certitudes, mes habitudes, je ne suis pas devenu libre-penseur mais crois avoir enfin acquis une pensée libre. En ce qui concerne l’homosexualité, l’expression « cafouillage de la nature », n’a rien de péjoratif ce n’est qu’une allusion à la génétique. Je considère que les homosexuels, comme les hétérosexuels, peuvent vivre naturellement, sans honte comme sans fierté. Je pense aussi que les provocations exhibitionnistes de la « Gay Pride » ne rendent pas service à l’homosexualité.
J’aurais aimé discuter plus longuement avec vous, mais gravement malade, les forces me manquent.
Amicalement.
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