Commentaire de Woland :
Qu'il soit d'ores et déjà entendu que la note attribuée à cette évaluation ne l'est que parce que le système en réclame une pour fonctionner. Très honnêtement, l'ouvrage de Jean-Paul Tellier ne saurait pour l'instant recevoir de note pour la bonne et simple raison que, tel qu'il est, il ne peut retenir l'attention du lecteur.
Cet essai qui, je n'en doute pas, doit être intéressant - le Québec est un si beau pays et ses habitants ont une telle chaleur, un tel amour de la vie ! - compte 231 pages. Il s'agit donc d'un sacré morceau à lire, surtout dans sa catégorie et plus encore sur un écran d'ordinateur. Pour que la lecture en soit facilitée, il faut déjà que le style accroche et, avant tout, qu'il existe. Sinon, le lecteur se lasse instantanément, s'imagine qu'on le prend pour un imbécile et se met en colère, que voulez-vous !
Mais on ne peut parler de style et encore moins de compréhension quand on tombe, dès la première page de l'essai lui-même, sur des bouts de phrase comme : "... vouloir tous les pouvoirs en lieu et place de petites gouttes d'autonomie cosmétique en suppliant à genoux du distinctif et de l'asymétrie ..." ou encore "... être entrepreneur et réussite en lieu et place de vindicateur, quémandeur et résilience ..."
M. Tellier, je suis sûre que vous avez des choses très intéressantes à nous faire savoir : alors, coupez dans ce charabia (car on ne peut parler ici de ces différences de tournures qui existent entre la langue française dans notre pays et celle si joliment mise en valeur par les Québécois), retaillez tout ça et que cela devienne accessible à tous, s'il vous plaît.
Cordialement.
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