Commentaire de Woland :
"Le Gris était presque parfait", titre gentiment ironique pour un recueil de pensées et de réflexions diverses sur l'Art en général et sur la peinture et l'écriture en particulier. Pourquoi "gentiment ironique" ? Parce que Richard Molinier s'exprime en couleurs, celles de la nature occitane qu'il aime à explorer, celles aussi de ses peintres préférés parmi lesquels Cézanne, Van Gogh, Lautrec, Soutine et Paul Klee.
Ce qu'il nous dit sur sa conception de la création artistique touchera toutes celles et tous ceux qui, à leur échelle personnelle, que celle-ci soit élevée ou des plus modestes, ont essayé et essaient d'écrire ou de peindre. De tempérament plus littéraire que graphique, j'ai été émue par ses notes sur ses difficultés à composer un texte selon les règles de base.
Peut-être Richard Molinier réfléchit-il trop. Certains, sans doute, le lui reprocheront. Mais écrire, peindre, c'est réfléchir. Oh ! sur l'instant, dans le feu de l'action, on ne s'en aperçoit pas toujours mais c'est pourtant bien ça : réfléchir, aller au delà de la réflexion et plus encore lui donner un corps tangible, dont l'oeil puisse se repaître et, pour les mots, l'oreille s'enchanter en entendant s'égrener les sons et les phrases.
Des esprits chagrin - et pas très évolués - reprocheront aussi à Richard Molinier un style particulièrement soutenu et raffiné. Il ne faudra pas leur en vouloir : sortis de Marc Lévy et de ses fautes de syntaxe et d'orthographe (et j'ai des preuves : lisez le "Jourde et Naulleau 2009" et ensuite, empruntez un Marc Lévy !), à dix-mille lieues de Guillaume Musso et d'Anna Gavalda, ces malheureux sont perdus et n'y comprennent plus rien.
En revanche, en lisant "Le Gris était presque parfait", je me suis, quant à moi, sentie chez moi et je suis certaine que d'autres lecteurs d'Alexandrie se retrouveront, eux aussi, en pays de connaissance. Merci donc à l'auteur. ;o)
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Réponse de l'auteur au commentaire de Woland : Bonjour Woland
Tout d’abord, je vous prie de pardonner mon retard pour vous répondre. Je tiens à vous remercier très sincèrement pour le commentaire que vous avez pris la peine d’écrire au sujet de mon petit recueil « le gris était presque parfait ». Il n’est pas facile de maîtriser quelques pensées qui surviennent comme cela avec ce besoin si impérieux de les écrire, et c’est très réconfortant pour moi que quelqu’un d’aussi compétant que vous ait pu se pencher sur ce texte pour le moins peu facile d’accès et assez rébarbatif si j’en juge quelques rares retours. Il semble que vous l’ayez apprécié. J’en suis très heureux. Je me sens moins seul.
Merci encore et peut-être à une autre fois
Molinier richard
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