C’est un climat lourd, et plutôt désespéré, qui règne sur ce recueil météorologique. Steve Catieau est un saturnien. Il nous embarque dans une promenade plus que triste, en nous rappelant constamment la menace orageuse de la fin, de la fin des amours, de la fin de la jeunesse, et de notre rendez-vous inévitable avec la mort.
Au thème consolateur du cycle, de la renaissance, de la transmission, de la régénération, il oppose la vision en impasse « d’un cœur sec » (Duramen). A l’idée d’un progrès ...
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