Commentaire de Michelle :
Ayant apprécié l'Innocence-même, Place aux Amateurs et Zéphyr, je me suis tournée vers les Habilleurs, premier roman de Jean Matrot sur Alexandrie. Je n'ai pas été déçue.
C'est le plus noir des quatre. Mais comme les autres, il se lit d'une seule traite et semble écrit de même.
La même sensibilité habite les quatre romans et les personnages ont suffisamment d'épaisseur pour subsister dans la mémoire après avoir refermé le livre.
C'est le même sens de l'observation ou de la documentation, qui fait de chaque roman un univers très visuel, mais sans plomber l'action, haletante, et pour au contraire l'entretenir.
Je mets 10 à l'ensemble des quatre ouvrages de Jean Matrot sur Alexandrie, pour la constance de son inspiration, son écriture, pour l'univers très personnel qu'il a créé et sa signature (on reconnait sa "patte" dans chaque roman, bien que les univers décrits soient différents).
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