Commentaire de Woland :
C’est un étonnement, presque un éblouissement. La rime est inventive, surprenante. Le ton est alerte, on sent un poète funambule qui manie avec adresse, sans avoir l’air d’y toucher, une tendresse et une amertume que, par pudeur sans doute, il saupoudre d’un humour nonchalant.
Comment citer, parmi ces poèmes, tous ceux qui ont retenu mon attention ? « Jeux de Maux » qui s’interroge sur l’éternité de l’amour ; « Maux dire … » qui évoque les réalités triviales de la fin d’un mariage ; « Maux biles » ou les tourments de la routine ; « Le Miel amer de l’abeille » qui traite le sinistre et douloureux inceste ; « Les Vieux de la Vieille » avec son « Elle vit pour lui, pas pour elle/Elle l’aimait : elle s’est rogné les ailes », si authentique ; « Mots râles » et l’ombre du cancer ; le cinglant « Régime pas trop catholique » ; « Mots cœurs », rien que pour la Muse et enfin « Les Mots bleus », le poème final …
Autant de petits bijoux finement taillés et soigneusement assemblés. A ne pas rater ! ;o)
|