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DROIT DE REPONSE
Georges RÉVEILLAC Mon Amour
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Commentaire de janik :
Je suis assez globalement d'accord avec les idées philosophiques développées par l'auteur. En particulier sur l'existence d'une certaine forme de conscience universelle, dont nous faisons partie, entre autres. Et aussi sur le fait que nos consciences individuelles lui permettent de porter un regard "extérieur" sur elle-même. Je partage également ses sentiments à l'égard de la beauté et de ses idéalisations : Les fées, déesses, anges, nymphes, ondines, elfes, sylves et autres fascinantes dames. Par contre je note ce qui me paraît être une légère sous-estimation de l'intelligence animale.
Mes critiques iront plutôt vers la forme. Tout d'abord, la préface est peu attirante et risque de décourager le lecteur à force de vouloir le prévenir de ce qui l'attend. Le début est plus attrayant. Cependant, cet énorme pavé de plus de 450 pages est plutôt indigeste. Personnellement, la vision philosophique de l'auteur m'a plus intéressé que son autobiographie détaillée dans laquelle je ne reconnait pas l'intérêt d'un véritable roman. Cette vision aurait gagné à être déconnectée du "roman" et à être elle-même présentée de manière plus condensée.
De façon plus anecdotique, je trouve disgracieux le nom de Mômmanh donné à la nature, et sa répétition systématique assez fatigante.
| Son évaluation :
| Réponse de l'auteur au commentaire de janik : Merci, Janik, d’avoir pris la peine de lire ce pavé « plutôt indigeste » de 450 pages. Vous avez droit à un dessert que je ne puis vous offrir.
Après avoir lu votre essai « Dieu ou la Pierre Philosophale du Physicien », je vous ai écrit pour dire que nos deux théories s’accordent sur de nombreux points ; là-dessus, vous avez lu mon roman philosophique et vous avez rédigé cette critique. Je ne vous rends pas la pareille, car il est inutile que j’ajoute un éloge à tous ceux que vous avez reçus ici.
Est-ce que je sous-estime l’intelligence animale ? J’en ai débattu longuement sur un forum de Futura-Sciences, dans le sujet « Homme et animal ».
J’ai rédigé une préface peu attrayante laquelle peut décourager d’éventuels lecteurs. C’est vrai. Je présente franchement mon travail tel qu’il a germé dans mon esprit et je prends le risque de paraître illuminé. Peut-être devrais-je me contenter de laisser le lecteur juger seul de l’importance qu’il doit accorder à mes idées ?
Si j’ai mis dans le roman des éléments de ma biographie, c’est parce que la genèse de ma théorie est étroitement liée à ces éléments :
-J’ai souffert d’un besoin obsessionnel de tout comprendre, à tel point que je me transformais en zombie. A quelque chose, malheur est bon : ce terrible handicap n’était pas seulement invalidant, il fut aussi à l’origine de ma théorie ; je le dis p. 413 de Mon Amour (« …je n’aurais jamais découvert Mômmanh sans ce pacte avec le diable. »).
-selon moi, l’amour illustre particulièrement bien le rôle de Mômmanh » , alias « besoin d’existence », dans la conduite de notre vie.
Ainsi, éléments choisis de ma biographie, théorie philosophique et roman sont interdépendants.
Le nom de Mômmanh n’est pas donné à la nature, mais à son pilote aveugle, le besoin d’exister.
Faut-il dissocier la théorie du reste ? Je l’ai fait dans un essai intitulé « Théorie de la Lutte pour l’Existence » publié sur mon site livingexistence.net.
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