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    Georges RÉVEILLAC
    Mon Amour

    NotoriétéPopularitéPalmarès
              



    Commentaire de Ishtar :

    Que dire de votre ouvrage Monsieur Georges Réveillac sinon... que pouvons-nous espérer de l'Amour ? La compréhension totale et le partage ! Autant dire l'impossible !
    L'autre ne comprend pas nos efforts pour lui être agréable, ni nos angoisses personnelles, ni nos espoirs, ni nos désespoirs...
    On a suffisamment écrit sur l'isolement mélodramatique des amoureux se retrouvant perdus quand s'éteignent les feux de la passion pour que je n'en fasse pas moi-même des pages et des pages... vous en avez écrites 376 sur le sujet (sourire).
    376 pages pour nous dire qu'il n'y a pas d'Amour heureux et que c'est probablement de notre faute... c'est que nous attendons de l'Amour un absolu que l'Autre ne peut nous procurer... c'est que nous attendons de l'Autre, de combler nos famines affectives, de consoler nos insuffisances humaines.
    Ce qui m'interpelle particulièrement dans votre ouvrage Monsieur Réveillac, c'est qu'il faut la perte d'une personne chérie, pour se rendre compte que l'Autre est indissociable à notre vie et qu'il convient de démontrer l'urgence d'une modification radicale dans son propre comportement et que la première démarche consiste à mesurer les dégâts causés à la relation et à en trouver les causes....


    A la page 61 de votre ouvrage, vous citez : ..."il ne vous arrive jamais de prendre pour des réalités, l'espoir de réaliser certaines de vos désirs surtout s'ils sont très forts"...

    Oh que si, mais... l'on m'avait dit qu'il était stupide de prendre ses désirs pour des réalités et qu'il était tragique de renoncer à ses désirs au nom de la réalité et qu'il était vain d'espérer transformer tous ses désirs en réalités.
    Que faire dans ce cas ? Tirer sur ses éléphants roses ?


    A la page 88 de votre ouvrage, vous citez : ..."les trois principales causes des échecs communistes - l'absence de libertés - l'absence de contre-pouvoirs - l'absence de libéralisme en économie"...

    Je rajouterai qu'il y avait également la confusion des esprits mais aussi la faillite de la pensée rationnelle et d'idéaux tombés en désuétude.
    Il me semble inutile de s'appesantir sur l'échec du dirigisme communiste; il a conduit au mépris de l'homme car il a été que l'instrument d'un parti totalitaire.
    C'était surtout une fausse religion sans Dieu et sans idéal !


    Ah Monsieur Réveillac, ce n'est pas facile de vivre l'Amour particulièrement lorsque l'on nous a apprit à le vivre selon des recettes du Bonheur.... désormais, ce n'est plus dans Gaël ou Femmes d'Aujourd'hui que je chercherai la solution à une équation impossible à résoudre mais.... dans votre ouvrage... ce que j'y ai lu, m'a stupéfiée... ainsi l'on ne se donne pas le temps de regarder, de comprendre... l'on va trop vite -> la patience est donc l'art suprême de vivre !
    Tout simplement.... Merci Monsieur Georges Réveillac

    Son évaluation :
    Réponse de l'auteur au commentaire de Ishtar :

    A la première lecture de votre critique, Ishtar, je n’ai pas reconnu mon enfant : « nous attendons de l'Autre, de combler nos famines affectives, de consoler nos insuffisances humaines… » « la patience est donc l'art suprême de vivre… » . Ai-je jamais écrit cela ? C’était comme si j’avais conduit mon enfant à l’école et que la maîtresse me l’eût rendu transfiguré. Et puis, à la réflexion, j’ai trouvé que « c’est mieux comme ça, papi », selon la formule du jour adoptée par mon petit-fils. Quand nous sommes plusieurs qui écoutons une belle musique, nous n’y associons pas tous les mêmes moments de la vie, les mêmes personnes, les mêmes émotions… Mais, puisque c’est beau, cela fait du bien à tous ceux qui peuvent l’entendre. Peu importe que chacun y associe un film différent.
    Si un auteur propose à ses lecteurs une symphonie existentielle réussie, il revient ensuite à chacun de la jouer avec les moyens dont il dispose : instruments, orchestre, voix,… Il me semble, Ishtar, que mon œuvre est venue à la rencontre de votre sensibilité propre. Vous la jouez avec les instruments de votre propre vie. Elle est devenue vôtre, au moins pour un moment. Je n’en espère pas plus.
    Merci Ishtar, non pour avoir apprécié, mais pour avoir fait l’effort de me lire. J’ai une dette envers Alexandrie.



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