La quatrième de couverture ne rend guère justice à cette suite de nouvelles au style riche, où les idées foisonnent dans une floraison macabre, obsessionnelle et souvent vénéneuses. L'ensemble a vraiment de quoi séduire car il révèle une véritable nature d'écrivain qui aime à travailler et peaufiner les mots dont il se sert. Il y a ici quelque chose d'indubitablement baudelairien, à la limite parfois de Huysmans. Et cette obsession de la mort et du sexe, de la maternité et de la souffrance, d...
Il faut l'avouer.
Ces textes dérangent. J'en suis sorti mal à l'aise.
Ce n'est sans doute pas le style d'écriture que j'affectionne. J'ai du mal à m'y immiscer en tant que lecteur. Peut-être me rappelle-t-il trop certaine période, certaines pages écrites alors.
J'ai tenu malgré tout à poursuivre, sachant que si certains styles me rebutent, il ne m'appartient pas de les rejeter sans les considérer avec plus d'attention. Parfois j'apprends à les aimer. Ici flottent de prégnants relents morbides...