Commentaire de GUISNOOT :
Nous évaluons ici pas seulement l'intrigue même si pour une pièce de théâtre cette dernière est capitale, mais aussi l'orthographe et la formulation des phrases. D'une manière générale vous les maitrisez plutôt bien mais à plusieurs reprises vous formulez des contre sens et de nombreuses fautes d'orthographes ternissent un langage que la noblesse utilisaient avec une totale maîtrise. Ne vous formalisez pas pour toutes ces fautes de frappe car ce qui compte au théâtre c'est de bien camper ses personnages évoluant dans une histoire qui tient la route et de ce point de vue c'est une réussite.
Voici quelques exemples de contre sens ou de formulations erronées
* P3 "Il n'en possède pas de vertus auxquelles Mademoiselle de votre fille devrait accorder une bien meilleure audience".
Formulée ainsi cette phrase signifie qu'il ne possède pas de vertus.
Vous vouliez certainement dire:
"Il n'en possède pas moins de vertus auxquelles Mademoiselle etc...
* p.4 ...mettre à l'épreuve une de ses brebis les plus dévoués et les plus prodigues
a) remplacez "les plus" par "la plus"
b) Connaissez vous vraiment la signification du mot "prodigue" il signifie: qui dépense sans mesure, follement. Etes-vous sûr que c'est le terme approprié en la circonstance ?
P11 J'aurais déclaré ma flamme plus tôt sans l'état de langueur de Madame deconts dont je voyais bien qu'elle était sur le point de s'éteindre.
Cette phrase formulée ainsi fait penser que c'est l'état de langueur qui est sur le point de s'éteindre ; il faut la tourner autrement pour que l'on comprenne que c'est la flamme qui est sur le point de s'éteindre.
Si vous êtes intéressé je vous communiquerai toutes les autres fautes.
Ceci dit nous allons de surprise en surprise et cette pièce par ces rebondissements ne manque pas de charme. Elle vaut vraiment le coup d'être mise en scène.
Didier Mérilhou
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Réponse de l'auteur au commentaire de GUISNOOT : Bonjour,
comme vous avez pu le constater nous (les " auteurs) avons commis un certain nombre d'erreurs soit de style soit d'orthographes. Pour vous expliquez un peu la genèse de cette pièce, nous étions 3 amis au service militaire et nous nous y ennuyons profondément. Un jour l'un d'entre nous envoi via mail le titre d'une pièce, le nombre d'actes et la première scène.
Nous avons alors écrit à tour de rôle, les suivants ne sachant absolument pas ce que celui qui écrivait allait "commettre".
En très peu de temps, l'ensemble de la base militaire attendait chaque jour, les 3 nouvelles parties (un peu comme les séries style plus belle la vie écrites au fil de l'eau).
A notre grande surprise, les lecteurs trouvaient cela drôle et se transféraient les mails de nos écrits. Parfois nous nous sommes laissé porter par notre "succès" et en avons fait des "tonnes" je le concède.
Lorsque nous sommes arrivés à la fin de la pièce je ne me souviens plus lequel d'entre nous a écrit la scène de fin, mais à ce moment là les 2 autres ne savaient pas comme cela allait finir et l'on donc découvert comme nos lecteurs de l'époque.
Si je concède que nous avons des faiblesses sur certaines tournures cela est du à la vitesse d'écriture, en un seul jet. Pour le coté énorme de certaines scènes et de certains personnages, tout est volontaire. Je pense que si nous avions abordé certains des sujets de la pièce comme la pédophilie bourgeoise de l'époque acceptable grâce à l'argent cela aurait donné un coté glauque que nous ne voulions pas.
Il est plus facile de faire dire certaines choses et d'aborder certains sujets par des personnages excentriques car il n'y a pas identifications et donc moins de polémiques. Si vous regardez la cage aux folles le même ressort est utilisé (nous ne prétendons évidemment pas nous comparer à cette pièce mais le principe est le même). Le coté hors norme des situations et des personnages permet de dire des choses encore plus énormes sans choquer. Il faut remettre notre écriture dans le cadre d'une diffusion par mail sur une base militaire qui n'est pas un haut lieu d'ouverture d'esprit (nous l'avons vécu comme tel).
A la fin de la pièce, j'ai regroupé les mails et envoyer la pièce sur ce alexandrie. Peu de temps après (nous n'étions plus sus les drapeaux), un éditeur nous a contacté pour publier la pièce et la faire produire. J'ai gardé le courrier, je trouvais cela fou pour ce qui avait commencé comme une blague.
Nous avons essayé de retravailler la pièce à cette époque, mais la vie professionnelle a fait que le projet est resté sans lendemain.
aujourd'hui ne reste que le souvenir d'une énorme blague et la fierté d'être lu que les gens apprécient ou pas.
Christophe
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