Commentaire de MIM :
Un abbé qui a failli être le père d'une jeune fille noble ruinée qui se croit lesbienne parce qu'elle aime sa camériste laquelle s'avère être un homosexuel déguisé poignardé par l'abbé alors qu'il a un rendez-vous amoureux avec le père de la jeune fille qui tue l'abbé d'un coup de fourche avant d'accepter un mariage de convenance avec un vieux bourgeois pédophile...
Mon Dieu, quelle histoire!
Tout ça pour arriver à la conclusion "Dans la bonne société, l'important, ce n'est pas ce que vous êtes, mais ce que vous paraissez être."
Hélas, oui! Mais était-il impossible de le démontrer de façon moins saugrenue et grand-guignolesque?
La pièce est cependant bien construite et se lit avec intérêt.
MIM
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Réponse de l'auteur au commentaire de MIM : Bonjour,
comme vous avez pu le constater nous (les " auteurs) avons commis un certain nombre d'erreurs soit de style soit d'orthographes. Pour vous expliquez un peu la genèse de cette pièce, nous étions 3 amis au service militaire et nous nous y ennuyons profondément. Un jour l'un d'entre nous envoi via mail le titre d'une pièce, le nombre d'actes et la première scène.
Nous avons alors écrit à tour de rôle, les suivants ne sachant absolument pas ce que celui qui écrivait allait "commettre".
En très peu de temps, l'ensemble de la base militaire attendait chaque jour, les 3 nouvelles parties (un peu comme les séries style plus belle la vie écrites au fil de l'eau).
A notre grande surprise, les lecteurs trouvaient cela drôle et se transféraient les mails de nos écrits. Parfois nous nous sommes laissé porter par notre "succès" et en avons fait des "tonnes" je le concède.
Lorsque nous sommes arrivés à la fin de la pièce je ne me souviens plus lequel d'entre nous a écrit la scène de fin, mais à ce moment là les 2 autres ne savaient pas comme cela allait finir et l'on donc découvert comme nos lecteurs de l'époque.
Si je concède que nous avons des faiblesses sur certaines tournures cela est du à la vitesse d'écriture, en un seul jet. Pour le coté énorme de certaines scènes et de certains personnages, tout est volontaire. Je pense que si nous avions abordé certains des sujets de la pièce comme la pédophilie bourgeoise de l'époque acceptable grâce à l'argent cela aurait donné un coté glauque que nous ne voulions pas.
Il est plus facile de faire dire certaines choses et d'aborder certains sujets par des personnages excentriques car il n'y a pas identifications et donc moins de polémiques. Si vous regardez la cage aux folles le même ressort est utilisé (nous ne prétendons évidemment pas nous comparer à cette pièce mais le principe est le même). Le coté hors norme des situations et des personnages permet de dire des choses encore plus énormes sans choquer. Il faut remettre notre écriture dans le cadre d'une diffusion par mail sur une base militaire qui n'est pas un haut lieu d'ouverture d'esprit (nous l'avons vécu comme tel).
A la fin de la pièce, j'ai regroupé les mails et envoyer la pièce sur ce alexandrie. Peu de temps après (nous n'étions plus sus les drapeaux), un éditeur nous a contacté pour publier la pièce et la faire produire. J'ai gardé le courrier, je trouvais cela fou pour ce qui avait commencé comme une blague.
Nous avons essayé de retravailler la pièce à cette époque, mais la vie professionnelle a fait que le projet est resté sans lendemain.
aujourd'hui ne reste que le souvenir d'une énorme blague et la fierté d'être lu que les gens apprécient ou pas.
Christophe
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