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    Jérôme NODENOT
    La sagesse des Fouch

    NotoriétéPopularitéPalmarès
              



    Commentaire de Philipum :

    J'ai trouvé la partie narrative très sympa à lire, et drôle avec tous les stéréotypes du monde moderne. Il y a un va-et-vien entre les petites embrouilles entre les gens du quartier, les analyses de Fouch, l'évolution de la vie d'Antoine, et les commentaires du narrateur.


    L'idée de narration, avec des parties narratives et des parties méditatives, et où le narrateur a décidé de ne pas écrire de vrai roman mais de le laisser sous cette forme d'ébauche, est originale, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Déjà, cela donne l'impression désagréable (probablement fausse mais impression quand même) au lecteur que le roman n'est pas fini. On a envie de lire quelque chose d'achevé, de bien ficelé. Et aussi, les parties méditatives, je trouve, alourdissent le récit. Ce ne sont que des commentaires sur les idées soulevées (en général par Fouch) dans la partie narrative. Ces idées sur notre mode de vie actuel (notre société), et même sur l'être humain en général, sont très interpellantes et soulèvent un fourmillement de questions chez le lecteur, mais en tant que lecteur je préfère les élaborer moi-même dans ma propre tête. En fait, je trouve que le roman se trouverait amélioré rien qu'en supprimant tout bonnement les parties méditatives.


    Il semble que (presque?) tous les éléments du roman vont dans le sens des idées des Fouch, et cela me frustre un peu. Des gens si sûrs d'eux et arrogants, j'aurais voulu les voir mis à l'épreuve, confrontés par les événements. Par exemple, il aurait été intéressant qu'Antoine, après avoir pu "goûter" à madame Fouch, tombe amoureux fou d'elle au lieu de tomber amoureux d'Amélie. Ou encore que madame Fouch tombe enceinte et qu'on ne sache pas qui est le père. Ou que monsieur Fouch fasse une déprime terrible suite, disons, à la mort de son chien, ce qui le pousserait à consommer des médicaments ou le ferait tomber dans l'alcoolisme. Je suis de l'avis qu'il n'y a pas de sages parfaits, nous somme tous faillibles, et il n'y a jamais de "complètement raison" ou de "complètement tort".


    J'ai aimé la fin, le rêve du narrateur, l'élaboration d'une situation folle sans qu'on se pose la question de sa crédibilité.




    Son évaluation :
    Réponse de l'auteur au commentaire de Philipum :

    Merci Philippe pour ce commentaire ; j'ai décidément de la chance, à chaque fois les réflexions de mes lecteurs sont enrichissantes. Tu as noté que la forme que j'utilise (passages narratifs et méditatifs) est originale, rien que cela suffit à mon bonheur. Je conçois le roman comme une fête, pour l'imagination et la pensée, quelque chose qui se rapprocherait de l'aphorisme, donner un effet de spontanéité. Le rôle des Fouch est de remettre en question les valeurs que l'on tient pour acquises dans notre société. Il est dit dans le texte que le but est de faire réagir le lecteur ; et s'il réagit, c'est qu'il a été dérangé ou qu'il a envie de dire à mes héros : "Mais bon Dieu, tu as tord !". Apparemment cela s'est produit chez toi, et j'en suis heureux, car tu te positionnes par rapport aux Fouch et donc tu apprends à te connaître, ou du moins à te rappeler à toi-même.
    J'apprécie également quand le lecteur "fait" le roman ; laisser la place à son imagination serait l'une de mes grandes ambitions. Les idées que tu avances et qui auraient mis les Fouch "à l'épreuve" sont géniales ! Ils ne sont pas à l'abri sans doute des problèmes, tout en cherchant à s'en protéger au maximum ; ils n'ont pas forcément non plus le sens du romanesque, l'un découlant de l'autre d'ailleurs.

    Une dernière chose m'a troublé dans ton commentaire : "cela donne l'impression désagréable au lecteur que le roman n'est pas fini". Ce côté roman-projet de roman est pourtant l'un des éléments-clés de ma façon d'écrire, inspirée peut-être des "Faux Monnayeurs" de Gide ou du "Nouveau Roman". Le texte devient un laboratoire d'idées, en tant qu'auteur on peut réfléchir à ce que l'on fait ; mais surtout (j'insiste) pour moi le roman est une fête, il faut lâcher la bride à notre inspiration, sans se soucier de trop construire, de trop surcharger, il faut considérer le texte comme un espace ludique, dépouillé, à la fois court et riche dans les questions qu'il pose. Telle est ma façon de concevoir les choses.

    Merci beaucoup, ton commentaire m'a fait très plaisir, et me fait réfléchir à mon tour sur ce que j'écris, sur ce qui est bien et moins bien.


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