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    Bruno Leclerc du Sablon
    La Terre en danger, le devoir de changer !

    NotoriétéPopularitéPalmarès
              



    Commentaire de Philipum :

    Avant de passer aux critiques, je tiens à préciser que je soutiens tout ouvrage traitant du problème crucial de l'énergie ; en particulier, il est excellent de discuter l'énergie éolienne qui semble avoir un énorme potentiel d'avenir.


    La première partie nous donne une introduction historique sympathique. Ce qui m'a un peu gêné, c'est la facon dithyrambique avec laquelle sont vantées l'audace et autres qualités exceptionnelles des ancètres de l'auteur, et même, de facon plus subtile, de l'auteur lui-même.


    Ensuite, un assiste à un changement de ton ; les propos deviennent plus éloquents, cela prend du "poil de la bête" au fur et à mesure que l'on se rapproche des questions écologiques plus controversées. La manière d'écrire est entraînante, et très convaincante pour les lecteurs qui sont moins au courant ; mais je me suis attelé à la tâche d'une lecture sceptique, et je ne peux m'empêcher de dénoncer ici des biais et des lacunes que j'ai cru déceler.


    Premièrement, beaucoup de chiffres sont cités, mais aucune référence n'est donnée, on est donc en droit de douter de leur véracité. Et en effet, il y a au moins un exemple flagrant de chiffres (et de dires) apparemment erronés, c'est celui de l'accident de Three Mile Island (p.38) : il est affirmé des centaines de décès par cancer dus à l'accident, pourtant, selon toutes les sources sérieuses qui sont à ma disposiition, il n'y aurait pas eu de contamination radioactive des environs de l'accident, et pratiquement aucun mort. Alors là je recommande vivement à l'auteur citer ses sources, et au cas où j'aurais raison, il s'agit d'un faute impardonnable qu'il faut corriger.


    Le nucléaire, une source d'énergie actuelle et importante lorsqu'on parle des problèmes de l'émission de gaz à effets de serre, est pourtant écarté d'un revers de main à la page 34 et n'est plus considéré par la suite : "le plus important, n'est-ce pas ce que nous laissons aux générations suivantes ? ... en supprimant progressivement le difficile problème de l'élimination des déchets radioactifs". Je réagit au choix du mot "supprimer", alors que "résoudre" serait plus convenable à l'apparente philiosophie de l'auteur, qui est "Mais faisons plutôt appel à nos créatifs !" (p.41). Oui, l'énergie éolienne a un grand potentiel d'avenir, mais le nucléaire aussi : il agit là d'une puissance énorme qu'il nous faut seulement contrôler ! Lorsque nos ancètres ont découvert le feu, ils ont probablement déclenché des incendies meurtriers ; peut-être beaucoup d'entre eux ont-ils prêché de ne pas y toucher à cette énergie démoniaque ; mais c'est finalement grâce à l'obstination de quelques fous que nous avons acquis cette technologie, avec toutes les révolutions que cela a entraîné.


    Finalement, une petite correction pour les curieux : la géothermie ne provient pas de "la radioactivité de la Terre" (p.39) bien qu'on l'ait longtemps cru ; il s'agit en réalité d'un reste de l'énergie qui s'est dégagée lors de la formation de la Terre, et impacts avec des astéroides.

    Son évaluation :
    Réponse de l'auteur au commentaire de Philipum :

    Il suffit de lire" La Gazette Nucléaire" de mai/juin 1979





    Three Mile Island (TMI), déjà 28 ans





    Le 16 mars 1979 sortait aux Etats-Unis, dans 663 salles simultanément, un film prémonitoire le "Syndrome Chinois" qui avait pour thème un accident dans une centrale nucléaire qui manque de tourner à la catastrophe, risquant d'entraîner la fusion du coeur du réacteur qui s'enfoncerait alors dans la terre avec une telle puissance qu'il se retrouverait en Chine (d'où le titre du film, [voir le Film part 1, part 2 1h55 en Realvideo 33Kb]). La sortie du film avait déclenché de nombreuses protestations de la part des compagnies d'électricité et des constructeurs de réacteurs nucléaires. Quinze jours plus tard, l'Amérique fût persuadée que le "Syndrome Chinois" était plus qu'un film de fiction et presque un documentaire. Le 28 mars 1979, à 8 heures du matin se produisit à la centrale nucléaire civile de Three Mile Island, un accident (non prévu dans la liste des accidents "étudiés" par les autorités de sûreté) résultant de l'enchaînement, estimé très improbable, d'une défaillance de matériel, d'une faute de maintenance non prévue à la conception, de deux erreurs de conception (au moins) et de la non-validité de la "procédure de conduite" fournie aux opérateurs (voir le documentaire de 51mn en Realvideo 33Kb).


    La gravité de la situation et la confusion ont poussé la Commission de Réglementation Nucléaire à instaurer du début à la fin des événements une permanence qui n'a été qu'une succession, chaotique, informe et souvent interrompue d'entretiens, dont les larges extraits suivants (qui se lisent comme un véritable roman policier): extrait 1; extrait 2; extrait 3 permettent de mieux comprendre l'accident.


    Après l'accident de TMI, des associations de citoyens ont intenté un procès à la compagnie exploitante, la Métropolitan Edison. D'une certaine façon tout le monde savait qu'un accident arriverait un jour, très exactement le jour où un grand nombre de réacteurs nucléaires serait en service, TMI a peut-être été le coup de grâce pour l'énergie nucléaire américaine mais il a frappé une industrie déjà mal en point dont le déclin était amorcé en 1974 (lire: La leçon de Harrisburg / Ce que serait l'accident majeur).





    Three Mile Island, c'est entre 2 et 100 cancers parmi la population, et environs 242 morts supplémentaires parmi les enfants nés en Pennsylvanie et 430 pour l'ensemble du Nord-Est des États-Unis.


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