Le titre convient à merveille à ces poèmes tout en mots colorés, légers et en éclairs fugaces, sur des thèmes très disparates : l’amour (bien sûr ;0)), la Russie actuelle, la consommation exacerbée qui y règne (comme d’ailleurs elle règne un peu partout dans le monde), Paris …



Il y a même un vampire et une jeune fille qui soliloquent sur la fin du recueil.



Peut-être en raison de l’habitude que j’ai de lire les ouvrages présentés ici l’un après l’autre, ai-je trouvé « Les Jolis Mots », qui se situe sous « Le Cantique des Venaisons », de Marcel Nüss, un peu faible. Séduisant, plein de couleurs et d’éclat mais sans plus. Pourtant, çà et là, il y a un réel effort pour creuser plus profond (je pense à « Moustique » et à « URSS » ou encore au poème sur la consommation excessive par exemple, tous poèmes pourtant aux antipodes les uns des autres).



Nous attendons donc le prochain recueil de Nicolas Reuge. ;o)

Avec de plus en plus de recul, je m'amuse de lire les critiques (ici et ailleurs) qui sont parfois aux antipodes les unes des autres.
Selon moi, les poèmes que vous citez ne sont pas plus profonds que d'autres, mais le message y est plus direct. Dans d'autres, la profondeur est plus subtile, plus hermétique, certains lecteurs le comprennent très bien dès la première lecture, d'autres se laissent aveugler par l'éclat des couleurs.
Tous mes écrits viennent de mes tripes, je suis incapable d'écrire autrement (et je déteste les jolis mots creux). Sous l'apparence de textes légers et colorés (quoique les plus récents soient généralement assez sombres et violents), de subtiles drames se jouent parfois... Je n'en dirait pas plus, chacun a ses interprétations, et tant mieux !

Merci quand-même pour avoir apprécier !