Paul Gaïa du HAUTIER
Transfiguration
du champ de confinement personnel
Roman


Le personnage principal se sent absorbé en confinement solitaire, malgré son travail de portraitiste. Il ne peut éviter de voir sa propre image renvoyée en reflet par les portraits. Engourdi par son incapacité à vivre sa vie, il se laisse aller à imaginer quatre de ces reflets les plus saisissants et représentant chacun un aspect de lui-même, partir affronter l'existence à sa place. Il se transpose en narrateur idéal de leurs tribulations, distancié à des années lumière dans un cadre où il se verrait réalisé à son maximum.

Illustration: Munch - Le Cri (1893)



L'AUTEUR

J'ai d'abord mené une vie de marginal autour du monde. J'ai vu progressivement se superposer les paysages des concepts, déployant des horizons fantastiques, de plus en plus lointains et creusant toujours mon vertige solitaire. Revenu en France, j'ai cherché le meilleur atterrissage possible... Je me suis construit un bateau de rivière, sur lequel j'habite, je peins et j'écris, jusqu'à aujourd'hui.


AVANT PROPOS

Au travers du désordre apparent de ces flashs d'imagination, le personnage de ce roman psychologique est entraîné dans une montée en conscience, intégrant la narration, qui lui fera affronter en réel la vie et le gouffre qu'il évitait jusque là. Il devient le cinquième personnage mêlé à ses reflets, qu'il va ré-absorber l'un après l'autre en " mourant " chaque fois. En final ils n'auront fait que déployer le spectre de son être sous ses yeux, effacé en arrachement de tout l'éphémère, le laissant précipité encore plus violemment en vertige… Forcé de s'accrocher enfin à l'extérieur.



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Date de publication : 07-02-2001