Marianne BON
Destin de con
Roman


Jamais je n'ai vu de ciel plus en colère, l'orage avait cerné la ville, des éclairs aveuglants marbraient les nuages sombres et lourds qui déversaient des cataractes de flotte tiède. Ce n'était plus des coups de tonnerre. C'était un fatras de poutrelles d'acier tordues. Des torrents d'eau se déversaient dans les rues emportant dans leur déferlement les papiers gras et canettes vides. Quelques jeunes, tête nue et bras ouverts, s'offraient à Thor en hurlant au vacarme. La fin du monde n'aurait pas pu être plus magnifique. Il avait fait si lourd, si chaud dans la puanteur de la ville que tous étaient à leur fenêtre, à leur balcon à contempler le déluge. On entendait au loin les sirènes

cf. http://www.alexandrie.org/resumT.php?lid=140


L'AUTEUR

Une mouvance d'expressions, de réalisations et d'espoir aux couleurs du temps passé, présent et devenir. Dix années d’écriture, poèmes, nouvelles, romans et coups de gueule sur l’actualité et le non respect des droits de l’homme dans le monde.


DU MÊME AUTEUR

  • Le raisin qui rend fou (Essai)



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    Date d'enregistrement : 19-01-2005