Incarcéré en maison d'arrêt sans avoir pu clamer son innocence, Bernard se retrouve du jour au lendemain transformé en criminel de droit commun par la seule décision d'un juge d'instruction. Il témoigne ici du basculement de sa vie suite à cet événement, du réconfort de ses proches, et de sa décision d'écrire sur les conseils de sa compagne et de ses filles. A l'évocation des dures réalités de l'incarcération (le parloir, la douche, les gardes à vue), et de ses démêlés judiciaires, se mêlent les réflexions intimes du condamné et la quête de ce qui lui permet de "tenir" et de conserver la maîtrise de soi, des maximes d'Epictète aux films de kung-fu en passant pas un poème de Kipling...

cf. http://www.alexandrie.org/resumT.php?lid=166

Je me sentis : - Renaître en un homme, animé d'une " force nouvelle " dont j'avais besoin, - Transformé en un " aigle noir " planant du haut des cieux, détaché de la " petitesse " des choses, - Transporté dans une " autre vision " prêt à affronter mon nouveau destin. » Et, ces forces soudaines m'entraînaient pour une résurrection au sein même d'un cosmos infini « habité » de l'immense « Pouvoir de la Pensée ». Le passé était avant ! L'avenir sera pour après ! Le présent, lui, est là. Je désirais le vivre avec un esprit fortifié des pouvoirs de ce Dieu qui domine cet univers infini. Alors, à quoi bon : - être né à ?, - avoir vécu là ? ou ailleurs..., - avoir été ce que nous voulions ? ou pas..., - avoir fait (ou pas) ceci ? ou cela ?..