La tâche de Valentin Mayakovitch est ardue : produire un film de fiction sur l’époque stalinienne. En Russie de nos jours, la figure du petit père des peuples continue à hanter les esprits. Mais qui était-il au juste? « Le dirigeant le plus lettré depuis Catherine la Grande ou un bolchevik inculte ? Un stratège génial ou un psychopathe sadique? Le chef du parti prolétaire aux allures de potentat oriental ? L’archétype du dictateur totalitaire, le N°1 mystérieux, le Big Brother redoutable ? Ou enfin, le héros d’anecdotes à peine caricaturales, issu tout droit d’une réalité grotesque ? » La partie est loin d’être gagnée, et l’ambitieux « dernier nabab » n’est pas au bout de ses surprises. Le défi relevé par l’auteur est du même ordre : sans jamais se montrer moralisatrice, déceler les mécanismes de la restalinisation actuelle de la Russie dans une satire décalée et insolente.
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