 Erik S. Larsen est né dans la grisaille normande où il a été pris en otage par le crachin, le vent et les tracteurs qui obstruaient continuellement les petites routes de campagne. Aller à confesse, lors de l’inéluctable sacro-sainte messe du dimanche, était sa seule distraction. Toutes ces inventions qu’il fallait débiter avec un air de sincère repentance, quelle rigolade ! Très vite, il allait trouver refuge dans les livres et, longtemps après avoir quitté le bocage humide pour le béton de la grande ville, ceux-ci restèrent le plus précieux des viatiques pour affronter la vie de tous les jours. En 2005, il se lançait un défit en écrivant son premier roman. C’est alors qu’il comprit qu’écrire était encore plus fort que lire et que désormais, il allait pouvoir supprimer de son vocabulaire le mot : ennui. Écriture, lecture, autant de boucliers contre la routine de la vie moderne et la frustration que génèrent ces milliers de caractères qui, chaque jour au travail, glissent entre ses doigts sans jamais lui appartenir. Écriture, lecture, ou comment mettre du sel dans sa vie, et dans celle des autres, si le « dieu du clic » le veut bien.
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L'action se situe avant et après la terrible année 1066. Mais ici, contre toute attente, Guillaume le Bâtard, duc de Normandie et prétendant au trône d'Angleterre est défait à Hastings et ne devient pas le Conquérant de la légende et de l'histoire. Face à cette situation des plus inattendues, le héros va tenter de comprendre les raisons de l'échec normand tandis que l'on mène, parallèlement, une enquête sur une série de crimes commis dans la petite ville de Coutances, en Normandie