Poète et calligraphe autodidacte, Laetitia Harder est née en 1979 dans la région parisienne.
Férue de littérature, elle poursuit des études de Lettres à la Sorbonne. Déçue par l’approche conventionnelle et réductrice de la poésie qu’on y enseigne, elle s’intéresse aux calligrammes et à la poésie dite « spatiale » ou « visuelle », caractérisée par l’éclatement des mots et des lettres sur la page et par les changements de typographie. Passionnée par l’histoire de l’Écriture, elle privilégie le mélange entre les caractères d’horizons divers, utilise des symboles mathématiques ou alchimiques et décline les lettres sous les formes les plus improbables.
Laetitia Harder découvre tout naturellement la calligraphie et apprend seule, les livres étant ses uniques référents. Rapidement, elle déplore les barrières existant entre les différents styles de calligraphie. Elle se prend au jeu et y mêle les genres comme en poésie : spontanéité japonaise, mouvements arabes et textes latins, unis dans un ensemble abstrait ou figuratif, sur différents supports, comme la photographie, le bois, le plâtre et les végétaux séchés. Elle crée en 2007 les « Calligraphies Métisses » et s’installe à Paris.
Parallèlement, depuis 2000, Laetitia Harder s’est lancée dans l’écriture du Poesian, une épopée de sept livres, illustrée par Lucille Botti, graphiste. Chaque lettre y est vivante et unique, lourde de traits de caractère acquis au fil des siècles. Des êtres qui se parlent ou qui nous parlent ; des personnages drôles et fascinants virevoltant dans un monde d’encre et de papier.
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Sur les traces de Zapitaïa la virgule, Point-à-la-ligne le point, To Be Or Not To Be le point d'interrogation et Xang l'accent circonflexe continuent leur voyage à travers le Nexus, à la rencontre du Comte sans nom, des plaines vivantes envoûtantes et des terribles Rebelles qui hantent la forêt au puits. Suite du Poesian1:7 [les monts des Exilés], le second opus du Poesian est illustré comme le premier par Lucille Botti, graphiste, dessinatrice et photographe.