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    CRITIQUE LITTÉRAIRE
    Le Troisième Policier - Flann O'Brien




    Critique publiée par Woland le 06-03-2009


    Que voilà un livre difficile à résumer ! Il commence "à l'irlandaise", de façon presque lugubre, par le meurtre du vieux Mathers par le narrateur et son compère, Divney, le tout à coups de pompe à vélo. Le narrateur enterre Mathers et, sur les indications de Divney, se met en quête du magot du défunt - car nos deux personnages ont évidemment besoin d'argent. Finalement, le narrateur entre - par effraction - dans la petite maison de Mathers où l'argent se trouverait sous une latte du plancher, dans une caissette noire. Et, comme le dit son complice :

    "[...] ... Bravo ! (..) Mais rappelle-toi ceci, si tu rencontres quelqu'un, tu ne sais pas ce que tu cherches, tu ne sais pas dans quelle maison tu es, tu ne sais rien.

    - Je ne sais même pas mon nom," répondis-je.

    Je prononçai là une parole remarquable car lorsqu'ensuite on me demanda mon nom, je ne pus répondre, je ne le savais plus. ... [...]"

    Mais voilà que, à peine entré chez Mathers, le narrateur se trouve confronté à son spectre, un spectre vraiment très aimable quoique peu bavard au début, avec qui il finit par prendre le thé et chez qui il passe la nuit. Puis, le lendemain, toujours dans l'espoir de trouver le fameux magot, le narrateur quitte la maison de Mathers pour se rendre au poste de police le plus proche ...

    A partir de là, nous tombons dans un absurde total et doucement ironique, saupoudré de nombreuses considérations sorties de l'oeuvre d'un certain DeSelby (les notes de bas de page sont souvent un régal). On songe à un Lewis Carroll pour adultes mais qui serait né en Irlande et aurait hérité quelques solides grains de folie purement celtique.

    Le monde dans lequel on entre à la suite de notre narrateur est en effet un monde où les cyclistes finissent par présenter un taux de ... (de quoi, déjà ? ... ) ... disons de "cellules", faute d'un mot mieux approprié, provenant de leur bicyclette favorite, où une bicyclette peut même être pendue en lieu et place du contrevenant à qui elle appartenait, où l'on ne peut entrer dans un ascenseur que si l'on pèse le même poids que celui qu'on faisait quand on s'est pesé pour la première fois à l'intérieur de l'engin (pourquoi se peser dans un ascenseur ? Je l'ignore et je n'essaierai pas mais chez O'Brien, les policemen vous conseillent de le faire), où les bicyclettes sont susceptibles de se dévoyer parce qu'elles perdent les pédales, et où le chapitre final explique quelques subtilités de l'intrigue mais pas toutes ...

    Un livre à lire mais certainement à relire, un livre jubilatoire où éclate le talent très particulier d'un homme qui nous prouve que, en matière d'humour et de non-sense, l'Irlande n'a rien à envier aux Anglo-saxons. ;o)


    Le critique : Woland
    Note :
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