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    CRITIQUE LITTÉRAIRE
    Dennis Lehane : Ténèbres Prenez-moi la Main




    Critique publiée par Woland le 05-04-2005

    Le titre, déjà, n’est-il pas magnifique et ne dirait-on pas l'incantation de quelque obscur rituel ? Le plus fort, c'est qu'il ne s’agit pas d’une basse manœuvre commerciale mais bel et bien de la traduction de l’original : « Darkness, take my hand » Encore mieux : l'ouvrage répond aux espoirs que fait naître un tel titre chez l’amateur de romans aussi sombres que stressants. Si ! Si ! ON MARCHE ET ON A PEUR !!!!!!

    Son intrigue et ses personnages m’ont même si bien séduite que, alors que j’avais hésité à acquérir « Mystic River » malgré l’excellence des critiques obtenues et la qualité du film qui en a été tiré par les studios hollywoodiens (mon éternelle et suspicieuse question : "N'est-ce pas surfait, tout ce battage ? ..." ), après « Ténèbres … », j’ai couru l’acheter avec un autre roman de Lehane : « Sacré ». Désormais, c'est sûr, je regarderai d’un œil différent les parutions chez RIVAGES/NOIR, jusqu’ici pour moi indissociables du superbe mais insoutenable « Dahlia Noir » d’Ellroy.

    Pour en revenir au livre de Dennis Lehane, sachez donc qu’il débute de façon assez banale et même comique. Patrick Kenzie et Angela Gennaro, privés associés qui se connaissent depuis l’enfance, s’interrogent sur l’avenir du climatiseur de leur bureau – lequel bureau se situe dans un clocher désaffecté.

    Sympa, non ?

    Sur ce, coup de fil d’un ancien professeur de Patrick, Eric Gault – aucun lien de famille avec le tueur fou de Patricia Cornwell. Une amie d’Eric, la psychiatre Diandra Warren, a reçu un appel anonyme menaçant qu’elle croit lié à une patiente éphémère qui, après lui avoir donné le nom de Moira Kenzie et confessé qu’elle redoutait les sévices d’un certain Kevin Hurlihy (autre connaissance d’enfance de Patrick et d’Angie mais qui, de son côté, est devenu tueur à gages), s’est évanouie dans la nature.

    Les choses auraient pu s'en tenir là mais voilà que la psychiatre – Expert devant les Tribunaux, le détail a son importance et épouse divorcée du Procureur de l’Etat – reçoit, sans un mot d’accompagnement, une simple photo de son fils, Jason, étudiant à l’Université de Bryce. A tort ou à raison, la mère s'imagine que son fils est en danger et que ce danger provient de la mystérieuse voix anonyme qui l'a menacée dans la nuit.

    A partir de là, les événements étranges et les morts horribles vont commencer et se fait lentement jour un lien direct avec un psychopathe enfermé depuis vingt ans dans le quartier de haute sécurité d’un pénitencier, Alex Hardiman, condamné pour avoir assassiné dans des conditions particulièrement atroces Charles Rugglestone, le complice avec qui il pratiquait le meurtre comme d’autres pratiquent le golf.

    Hardiman avait été un enfant sans histoire et particulièrement adorable jusqu’à ce que, vers l’âge de 10 ans, il se trouvât pris dans un essaim de moustiques. Comme le dit l’un des personnages du roman, « quand il est ressorti de là, il n’avait plus de conscience. »

    Quand Hardiman demande à voir Patrick Kenzie afin de lui parler, le FBI s’en mêle. L’entrevue a lieu et le psychopathe y fait un numéro de toute beauté, parlant une sorte de langage codé dont Kenzie, malgré tous ses efforts, ne parvient pas à deviner la clef. Hardiman, Patrick le jurerait même sous la menace d’une arme, il ne l’a jamais vu. Pourtant, il semble bien que le prisonnier le connaisse très, très bien.

    On saura peu à peu que Hardiman était lui-même fils d’un policier du quartier où Patrick, Angie, Kevin, la fausse Moira Kenzie et bien d’autres … avaient grandi dans les années soixante-dix et qu’il connaissait fort bien le père de Patrick, pompier de valeur mais père sadique, capable de mettre sa vie en danger pour éteindre des incendies mais tout aussi capable d'appliquer un fer à repasser brûlant sur le ventre de son petit garçon ...

    Je ne vous en dirai pas plus parce que ce serait vraiment tout gâcher - et puis, vous n'en avez pas envie, n'est-ce pas ? Ce dont vous rêvez maintenant, c'est de passer un moment merveilleux et bourré d’angoisses en tous genres à dévorer ce roman de Dennis Lehane. Allez-y donc de confiance et laissez les ténèbres vous prendre la main ...

    Même s’il demeure plus classique dans ses procédés que ce Maître incontesté et écorché vif qu'est James Ellroy, Lehane n'est pas loin d'évoluer dans le même monde que lui : un monde de ténèbres en effet, celles qui hantent l'âme humaine - et en parasitent certaines à tout jamais.


    Le critique : Woland
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