En quelques mots, voici d’où me vient ma passion des mots. Il était une fois, il y a fort longtemps…
Ma plus belle révélation fut ma toute nouvelle capacité à déchiffrer les mots. Pas un mot, pas une phrase n’échappaient à mon œil de plus en plus gourmand. À défaut de livre sous la main, je lisais les enseignes, les publicités, tout ce qui se trouvait à portée de vue. Passés les contes d’Andersen et autres, les « contes et légendes » furent les premier livres qui allaient constituer ma bibliothèque. Qui se souvient de ses impressions de premières lectures, de cette sensation de puissance qu’offre la possession de la clé de décryptage ?
Subtil et indicible plaisir que ce sentiment de création lorsque je formais mes premiers mots. L’un s’ajoutant à l’autre, je constituais des phrases puis, avec un mélange d’euphorie et de curiosité, je couvrais les pages blanches de mes rêves, de mes souhaits, mais aussi de mes ressentiments ou colères enfantines. C’est ainsi que prirent forme mes premières histoires.
Je n’ai pas vraiment de littérature de prédilection. Tout, ou presque, m’intéresse et j’ai l’incorrigible manie de chercher des similitudes entre les auteurs et leurs personnages. Un petit jeu de construction amusant lorsqu’un auteur a publié plusieurs ouvrages. J’aime passionnément reconnaître un auteur lors de mes lectures et ce que je ressens est assez curieux. C’est un peu comme si je retrouvais un lieu accueillant auprès d’une vieille connaissance. Oui, je suis un peu « allumée » et c’est pourquoi il n’y a plus de moquette chez-moi ;-)